Naturisme, BD, street art… 6 expos à voir en France cet été, sans rapport avec les JO
EXPOSITION – Dur, dur d’esquiver les Jeux olympiques, cet été. Y compris au musée où, comme au Louvre et au Palais de la Porte Dorée, une flopée d’expositions dédiées à l’histoire de la compétition sont installées. Mais non, le monde ne s’arrête pas de tourner pendant cette période et plusieurs autres expos – sans rapport aucun avec une quelconque piste d’athlétisme – nous le rappellent.
Naturisme et bande dessinée, mais aussi un grand maître de la photographie et la star de l’art contemporain français… Nous avons sélectionné pour vous six expositions à découvrir en France, de Paris à la Camargue, en passant par Landerneau dans le Finistère, Marseille ou les hauteurs de Saint-Paul-de-Vence. Suivez le guide.
1. La BD à tous les étages
Alors que le Centre Pompidou s’apprête à fermer ses portes à l’été 2025 jusqu’en 2030 pour d’importants travaux de désamiantage et de rénovation, l’heure est encore venue de s’y rendre pour découvrir, depuis le mois de mai, une vaste expo dédiée à la bande dessinée.
Pensée comme un labyrinthe à chaque niveau du musée, elle mêle aussi bien certaines créations d’Hergé (Tintin) que d’Hugo Pratt (Corto Maltese) ou Claire Brétecher, prolongeant ainsi l’effort de reconnaissance du 9e art entamé depuis plusieurs décennies par l’institution culturelle parisienne.
Jusqu’au 4 novembre au Centre Pompidou, à Paris.
2. We Are Here
De la street au Petit Palais, il n’y a qu’un art. Pour la première fois depuis sa création, le musée des beaux-arts de la ville de Paris accueille dans ses enceintes plusieurs grands noms du street art qu’on voit habituellement peu dans les musées, comme Obey, Banksy, Invader, Seth ou Cleon Peterson. Le must : la dernière salle pensée comme un Salon des refusés.
Sortie propice à faire en famille, elle l’est aussi pour son prix : l’accès à l’exposition est gratuit sur réservation.
Jusqu’au 17 novembre au Petit Palais, à Paris.
3. Henri Cartier-Bresson
Grande première en Bretagne, où 300 œuvres parmi les plus connues d’Henri Cartier-Bresson sont exposées dans la ville de Landerneau, dans le Finistère, au Fonds Hélène et Édouard Leclerc pour la culture. L’intérêt de cette nouvelle rétrospective sur la légende de la photographie ? La découverte étonnante de portraits du photographe souvent pris par des passants contre son gré.
Jusqu’au 5 janvier 2025 au Fonds Hélène et Édouard Leclerc, à Landernau.
4. Finir en beauté
Sophie Calle a le chic pour dégoter d’insolites lieux d’exposition. Exit les animaux empaillés du Musée de la chasse et de la nature. Bonjour gouttes qui tombent du plafond, murs de pierre humides et flaques d’eau de boue d’une crypte.
À Arles, où son exposition figure comme l’un des rendez-vous à ne pas rater des Rencontres de la photographie, la plasticienne française propose une collection de photos issues des Aveugles, série de 1986 questionnant entre autres l’absence et la perception de la beauté par les personnes non-voyantes. Le choix de la mise en scène, ici, est une ingénieuse mise en abîme : le projet a par le passé connu un important dégât des eaux.
Jusqu’au 29 septembre à l’espace Cryptoportiques, à Arles.
5. Amitiés, Bonnard-Matisse
Bon anniversaire. La Fondation Maeght a 60 ans. Et à cette occasion, le haut lieu de l’art moderne et contemporain niché dans les hauteurs du village de Saint-Paul-de-Vence, dans les Alpes-Maritimes, inaugure une extension de 5000 mètres carrés supplémentaires, ainsi qu’une expo sur la relation amicale entre Pierre Bonnard et Henri Matisse, jouant sur les particularités des deux génies de la peinture dans leur approche de mêmes sujets.
Jusqu’au 6 octobre à la Fondation Maeght, à Saint-Paul-de-Vence.
6. Paradis naturistes
Direction le Mont Rose, près de Marseille. Ah non, pardon. Le Mucem. Le musée des civilisations de l’Europe et de la méditérannée ouvre ses portes à un pan de l’histoire française méconnue, celui qui a fait de notre pays le « paradis des naturistes ». L’idée : explorer ce phénomène fédérateur qu’est le naturisme au gré d’une variété de photos, objets du quotidien, dessins ou sculptures.
Et à l’initiative de Jean-Pierre Blanc, patron de la Villa Noailles de Hyères, six lieux à Marseille, dont la petite anse rocheuse naturiste citée plus tôt, proposent en parallèle un parcours d’expos, d’ateliers ou de rencontres dans la ville pour mieux comprendre le « vivre-nu ».
Jusqu’au 9 décembre au Mucem, à Marseille.
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