Nicole Kidman a presque fait un « burn-out » à cause des scènes de sexe sur « Babygirl »
CINÉMA – Nicole Kidman a connu un tournage pour le moins intense sur Babygirl. Récemment à l’affiche de la mini-série à succès Un Couple Parfait sur Netflix, l’actrice tiendra le rôle principal du prochain thriller érotique d’Halina Reijn aux côtés d’Antonio Banderas et d’Harris Dickinson (Sans filtre, Iron Claw). Mais les scènes de sexes du film, prévu pour janvier 2025 en France, se sont révélées particulièrement éprouvantes pour la comédienne.
« Il y a eu énormément de partage et de confiance, puis de la frustration » a révélé Nicole Kidman dans un long entretien accordé au Sun. « Je n’avais plus envie qu’on me touche », a-t-elle poursuivi avant de faire une nouvelle confidence sur ces scènes, qu’elle a dû parfois demander à arrêter à cause de la fatigue physique et émotionnelle qu’elles lui procuraient.
« Il y a eu des moments pendant le tournage où je me disais : “Je ne veux plus avoir d’orgasme. Ne t’approche pas de moi. Je déteste faire ça. Je m’en fiche de ne plus jamais être touchée de ma vie !” », a assuré l’actrice au tabloïd britannique.
Sur le tournage du film d’Halina Reijn, ce sentiment d’épuisement était même « presque comme un burn-out », selon Nicole Kidman. Dans Babygirl, elle joue le rôle de Romy, PDG d’une grande entreprise, marié à Jacob (Antonio Banderas) et mère de deux filles. Mais la femme d’affaires bien rangée entame une liaison interdite avec son nouveau stagiaire Samuel (Harris Dickinson), dans une relation où le jeune homme entretient un jeu de domination sur sa cheffe.
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C’est le récit de la réalisatrice, revendiquant s’être inspirée du sulfureux thriller Basic Instinct (1992) de Paul Verhoeven avec Sharon Stone et Michael Douglas, qui a tout de suite convaincu la comédienne oscarisée de rejoindre le projet : « J’ai lu le scénario et j’ai trouvé ça très drôle. Mais j’étais aussi excitée par ça. J’étais aussi en quelque sorte hypnotisée. »
Une relation de confiance
En 40 ans de carrière, Nicole Kidman a eu l’habitude de jouer dans les scènes les plus sulfureuses du cinéma, des orgies d’Eyes Wide Shut (1999) de Stanley Kubrick aux jeux de rôles sexuels macabres de Mise à mort du cerf sacré de Yórgos Lánthimos (2017).
Mais cette fois-ci, elle assure que c’est la présence d’Halina Reijn, à qui elle pouvait confier « ses fantasmes les plus secrets », qui lui a permis d’aller au bout de son interprétation.
« Je ne pense pas que j’aurais pu le faire en travaillant avec un homme. En fait, je pense que la seule façon de le faire était avec elle, parce que nous nous asseyions toutes les deux et parlions. Nous avons parlé de tant de choses et nous le faisons encore, c’est tellement secret et vulnérable, mais c’est sûr » affirme-t-elle toujours dans l’interview du Sun.
Elle confie que la réalisatrice montrait à ses acteurs comment jouer les personnages pour le mettre en confiance. « Je n’avais jamais vécu ça auparavant », déclare l’actrice.
Une prestation déjà récompensée
Depuis ses débuts à l’âge de 16 ans, l’industrie du cinéma a énormément changé pour celle qui révèle avoir vécu des « moments #MeToo » pendant l’entièreté de sa carrière. Mais sur le plateau de Bodygirl, Nicole Kidman révèle s’être sentie très investie et surtout écoutée par ses partenaires masculins.
« Je me sentais vraiment partie prenante de ce projet. C’est l’histoire à laquelle je voulais participer, que je voulais raconter, et chaque partie de moi s’y est engagée. Nous avons tous pris énormément de précautions. Nous étions tous très, très attentionnés les uns envers les autres et nous nous entraidions, que ce soit avec Harris Dickinson ou Antonio Banderas » témoigne l’interprète de Romy.
La présence d’un coordinateur d’intimité pour les scènes les plus intimes n’a pas empêché l’actrice de se donner à fond dans son rôle : « Je crois toujours énormément au caractère sacré du décor et de l’espace des acteurs, et à ce qu’il ne soit jamais, jamais violé. Parce que c’est à nous, c’est la bulle, et puis il y a le monde extérieur. »
Sa performance a été remarquée à la Mostra de Venise 2024 où la comédienne a remporté la Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine.
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