Culture

Orgies, peste noire… Cette série médiévale sur Netflix est ce qu’il y a de plus barré

SÉRIES TV – « Bienvenue à la Villa Santa. » Ce jeudi 25 juillet, Netflix nous ouvre les portes de sa nouvelle production très attendue : Le Décaméron, une série médiévale historico-dramatique satirique en huit épisodes sur fond de pandémie, d’ivresse et d’orgies sexuelles à Florence, en Italie, au XIVe siècle.

Librement inspirée d’un recueil de nouvelles de l’écrivain florentin Boccace, la série de Kathleen Jordan (Teenage Bounty Hunters) nous plonge en 1348 en pleine épidémie de peste noire. Pour éviter d’être contaminés, une bande de nobles et leurs serviteurs fuient la ville pour s’isoler dans une somptueuse demeure dans les collines de la Toscane.

Alors qu’en ville la plèbe meurt, les aristocrates, eux, s’adonnent à une vie de débauche. Confinés, les uns et les autres vont toutefois vite déchanter. Entre trahisons et coups bas, la fête se transforme en lutte des classes sanglante, non sans humour et répliques grotesques ou grivoises, dans une ambiance qui emprunte aux Monthy Python.

Découvrez ci-dessous la bande-annonce :

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Contrairement au sérieux des précédentes adaptations de l’œuvre de Boccace, à l’instar du film de Pier Paolo Pasolini en 1971, la série Netflix prend une forme déjantée et décalée. Sa tonalité théâtrale et ses anachronismes y participent.

Tony Hale et Zosia Mamet au casting

Son casting, aussi. Il est composé d’une petite poignée d’acteurs et actrices précédemment remarqués pour leur capital comique. On retrouve ainsi Zosia Mamet, star de la série Girls, Tanya Reynolds, vue dans Sex Education, mais aussi Tony Hale (Arrested Development, Veep), ou encore Saoirse-Monica Jackson (Derry Girls).

Dans la presse, les avis se rejoignent. Le Monde est touché par « le charme » de cette comédie noire. Le Parisien, aussi. Notamment pour ses dialogues à prendre au millième degré. « Imaginez que vous tenez vos entrailles dans vos mains. J’aimerais bien essayer… sans mourir bien sûr », cite le quotidien francilien.

Derrière l’aspect loufoque se trame également une satire sociale, rappelle L’Éclaireur, média culturel de la Fnac selon lequel la série explore les questions de classe et de survie en période de crise. Et ce, « enveloppé dans une esthétique luxuriante propre à l’époque médiévale italienne ». Avertissement : il ne faut en revanche pas avoir peur des bubons.

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