Philippe Katerine a convaincu Thomas Jolly avec des arguments olympiques et une cassette
JO PARIS 2024 – Qu’a bien pu manger Philippe Katerine avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques ? Du « coq au vin. Avec du vin, en accompagnement ». Ce mardi 30 juillet, l’acteur et chanteur français a livré au Monde quelques-uns des détails qui l’ont amené à se glisser dans la peau de ce Dionysos tout bleu pour cette soirée exceptionnelle.
Et notamment, comment il est arrivé là. « J’ai envoyé une ’cassette de motivation’ au metteur en scène de la cérémonie, Thomas Jolly, contenant ce morceau que je venais d’écrire, ’Nu’. Je me suis dit : ’Ça, c’est une chanson pour les JO’ », explique-t-il au quotidien du soir.
Avant d’ajouter : « Pour le convaincre, j’ai déployé trois arguments. L’idée de la réconciliation, d’abord : quand on est nu, on devient inoffensif, on se donne la main. Pas de poches, donc pas d’armes cachées dans les poches. La décroissance, ensuite : nu, on arrête d’acheter du textile ». Enfin, le chanteur évoque aussi l’histoire de la compétition pour justifier de ce non-choix vestimentaire : « Le retour aux origines des JO, enfin, à l’époque où les athlètes concouraient nus » .
Le « subterfuge » de Katerine
Ce vendredi, Philippe Katerine en a surpris plus d’un en apparaissant à l’écran le corps recouvert de peinture bleue, vêtu uniquement d’un cache-sexe et de quelques fruits, clin d’œil à Dionysos, dieu de l’ivresse et des excès dans la mythologie grecque, et non à La Cène de Léonard de Vinci.
Thomas Jolly « avait reçu beaucoup de cassettes de motivation, mais il a retenu la mienne, continue le chanteur de 55 ans, dans les colonnes du Monde. J’étais flatté. Lui, il avait son fil narratif. Moi, je devais tenir dedans. J’étais un acteur, au fond. Je n’ai pas cherché à comprendre vraiment. »
C’est le metteur en scène qui a pensé à Dionysos. C’est lui aussi qui a pensé à le peindre en bleu. « Je voulais être nu, sans qu’on voie quelque chose, car je ne voulais pas choquer qui que ce soit. Alors, on a trouvé un subterfuge », raconte Philippe Katerine. N’en déplaisent à Elon Musk, Donald Trump et l’extrême droite, pour qui ledit subterfuge n’a semble-t-il pas eu l’effet escompté.
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