Culture

Pourquoi « Le Comte de Monte-Cristo » avec Pierre Niney sort ce vendredi, et pas mercredi

CINÉMA – Ne vous rendez pas au cinéma, ce mercredi, en espérant voir Le Comte de Monte-Cristo à l’affiche. Et pour cause, il n’y sera pas. Le film arrive sur nos écrans ce vendredi 28 juin, comme l’a rappelé Pierre Niney, qui incarne Edmond Dantès dans la nouvelle adaptation du roman d’Alexandre Dumas.

« Il y a plusieurs raisons à ça. La première, c’est que la fête du cinéma arrive, ce dimanche. Les gens pourront en profiter à 5 euros », a expliqué l’acteur de 35 ans sur le plateau de Quotidien ce lundi 24 juin, précisant que cela peut ainsi permettre à « un public encore plus large » de se « lancer dans cette aventure ».

Comme l’a rappelé Pierre Niney, toutes les séances sont à 5 euros pour toutes et tous sur toute la durée des festivités, qui s’étalent sur quatre jours jusqu’au mercredi 3 juillet.

La Fête du cinéma, qui organise cette année sa 39e édition, est une période privilégiée par de nombreux spectateurs, comme en témoignent les pics de fréquentation des salles à cette période. En 2022, année de crise pour les cinémas français, 3,2 millions d’entrées avaient été totalisées entre le 3 et le 6 juillet. C’était plus qu’en période d’avant-pandémie.

L’idée de sortir Le Comte de Monte-Cristo à ce moment est un choix stratégique, mais pas inédit. Comme le souligne cet article du CNC, les films avaient pour habitude d’arriver sur nos écrans le vendredi à l’époque afin de laisser aux projectionnistes le temps de vérifier toutes les bobines qu’ils avaient reçu au cours de la semaine. Les spectateurs, eux, avaient pour habitude de se rendre au cinéma le dimanche, seul jour où ils ne travaillaient pas.

Ce n’est que dans le courant des années 1930 que Pathé a décidé de programmer les sorties le jeudi, puis le mercredi, pour permettre aux films de bénéficier du bouche-à-oreille avant l’arrivée du week-end. En lien avec le jour de repos des jeunes au milieu de la semaine, les autres cinémas ont suivi. Et même si certains, comme le patron de Pathé Jérôme Seydoux, aimeraient aujourd’hui revenir au vendredi (comme aux États-Unis), le mercredi est resté une tradition.

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