Culture

Sean Penn pense que Donald Trump « pourrait essayer de détruire le monde » avant de mourir

ÉTATS-UNIS – Jane Fonda, Pedro Almodóvar et maintenant Sean Penn. Comme l’actrice américaine et le cinéaste espagnol, le réalisateur américain de 64 ans a étrillé à son tour son président, Donald Trump, à l’occasion d’une interview donnée au podcast du journaliste américain Jim Acosta, en ce début du mois de mai.

Avec lui, il faut « envisager les pires scénarios », y compris celui selon lequel il pourrait tenter de rester à la Maison Blanche après son mandat, estime l’artiste actuellement en pleine promo de Words of War, un film qu’il a produit sur la journaliste russe Anna Politkovskaïa assassinée en 2006 à Moscou. Donald Trump « pourrait essayer de détruire le monde avant de mourir », affirme-t-il carrément.

Avant d’ajouter : « C’est une théorie raisonnable de penser que Donald Trump n’est pas différent de ce genre d’homme qui assassine son ancienne partenaire, après qu’elle l’a quitté pour un autre, parce que s’il ne peut pas l’avoir, personne ne peut l’avoir. Je pense que Donald Trump et son solipsisme ont cette relation au monde. Cette destruction est en partie un jeu de pouvoir. »

Après l’avoir évoqué à la fin du mois de mars, l’actuel président des États-Unis a finalement annoncé, ce dimanche, ne pas vouloir se présenter pour un troisième mandat, assurant vouloir passer « quatre très bonnes années et laisser la place à quelqu’un d’autre ». La Constitution ne lui aurait de toute façon pas permis : son 22e amendement fixe à deux la limite du nombre de mandats, qu’ils soient consécutifs ou non.

Sean Penn contre Donald Trump, nouvel épisode

« Nous sommes en train de goûter dans notre pays à ce que les Russes ont vécu », déplore Sean Penn auprès de Jim Acosta, pointant du doigt les ressemblances entre le pays de Vladimir Poutine et le sien en matière de liberté de la presse. Un constat partagé par Reporters sans frontières qui vient de publier son classement annuel, duquel les États-Unis ont encore perdu deux places, se retrouvant en 57e position sur 180, derrière la Sierra Leone.

« La situation n’était déjà pas reluisante » dans le pays, rétrogradé de dix places en 2024, concède auprès de l’AFP la directrice éditoriale de RSF, Anne Bocandé. Mais elle s’est aggravée depuis l’investiture en janvier du président américain, auteur d’« attaques quotidiennes » contre la presse.

Sean Penn n’est pour sa part pas à sa première invective contre le 47e président des États-Unis. Avant même qu’il ne revienne au pouvoir, l’acteur et réalisateur s’en était pris à sa gestion « obscène » de la crise du Covid. Et plus récemment, c’est Hollywood qu’il avait attaqué, accusant le petit monde du cinéma d’avoir peur du biopic d’Ali Abbasi (The Apprentice) sur les débuts dans l’immobilier du magnat new-yorkais.

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