Six ans après l’incendie, les tours de Notre-Dame vont bientôt rouvrir au public
FRANCE – Les visites des tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dévastées par un incendie en 2019, reprendront le 20 septembre, a annoncé lundi 30 juin le Centre des monuments nationaux (CMN) qui en assure la gestion. Les travaux de ces deux tours qui encadrent la façade monumentale de l’édifice ont principalement consisté en des consolidations structurelles, notamment dans les beffrois endommagés par le feu et sur la terrasse, située à 69 mètres de hauteur.
« Nous visons le 20 septembre prochain, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine », a déclaré sa présidente Marie Lavandier dans un entretien au quotidien français Ouest-France.
Entièrement réaménagé pour « être plus fluide, enrichi et aux normes de sécurité », le parcours « propose une immersion d’une cinquantaine de minutes dans l’architecture gothique », a détaillé Marie Lavandier. Le nouveau circuit débutera dans la tour sud, où les visiteurs pourront découvrir dans une première salle des maquettes expliquant la construction de la cathédrale mais également deux chimères originales.
Plus de 400 marches pour « un panorama exceptionnel »
La visite se poursuit à l’étage supérieur, où se trouve un escalier à double révolution circulaire en chêne, « création inédite des architectes en chef des monuments historiques », et se poursuit jusqu’au sommet. À l’issue des 424 marches, « un panorama exceptionnel sur Paris et sur la flèche » attend les visiteurs, précise-t-elle.
En redescendant, ils passeront devant les bourdons avant de rejoindre la cour des citernes, qui relie les deux tours et offre une vue sur la charpente de la nef. La visite s’achèvera dans la tour nord restaurée en 2023 et 2024, après avoir traversé le beffroi, accompagné d’une création sonore originale.
La jauge sera limitée à 400 000 visiteurs par an, contre 450 000 auparavant. Une diminution qui « assure vraiment au public des conditions optimales de visite » pour la présidente du CMN. Les billets seront mis en vente début septembre sur internet, au tarif de 16 euros, contre 10 euros avant l’incendie pour suivre l’inflation qui a augmenté depuis l’incendie.