Une ex-compagne de Jérôme Niel porte plainte pour violences conjugales, l’humoriste nie les faits
JUSTICE – L’affaire comporte déjà un volet pénal et un volet numérique. Jérôme Niel est accusé de violences conjugales par une ex-compagne, dont Le Nouvel Obs a révélé ce mercredi 23 avril qu’elle avait porté plainte le mois dernier dans un commissariat parisien. Dans les colonnes de l’hebdomadaire, la maquilleuse de 32 ans a raconté comment sa relation avec l’acteur, qui nie les faits, a débuté en avril 2016 et a progressivement « dégénéré », étant « marquée par un profond déséquilibre ».
Lola assure que Jérôme Niel a utilisé ses faiblesses et son « état de dépendance affective et physique » pour l’inciter à consommer de la cocaïne et à « adopter des pratiques » auxquelles elle n’aurait « jamais consenti en temps normal ». Dans sa plainte consultée par Le Nouvel Obs, la trentenaire parle de « pratiques sexuelles dégradantes et humiliantes » et d’« actes qui relèvent de l’agression sexuelle ».
La maquilleuse accuse aussi l’acteur d’avoir utilisé ses « traumas » pour en faire « quelque chose de pire ». Elle affirme notamment lui avoir raconté qu’à l’âge de 6 ans, son père lui « demandait de venir dormir avec lui pour finalement regarder des films pornographiques en [sa] présence ». Jérôme Niel lui aurait ensuite « régulièrement » proposé de « visionner des films pornographiques extrêmes ». Une amie de Lola, interrogée par Le Nouvel Obs, indique pour sa part que l’humoriste a « utilis[é] son trauma avec son père dans des scénarios », dont elle ne précise pas s’ils étaient sexuels.
« J’ai essayé tellement de fois qu’elle arrête de le voir », assure cette proche, décrivant ce qui s’apparente à une relation de dépendance où « il la rappelait et elle replongeait ». Cette amie et la psychothérapeute de Lola, tous deux cités par l’hebdomadaire, estiment que Jérôme Niel ne pouvait ignorer sa vulnérabilité. L’acteur dément « l’entièreté des accusations pénales portées à son endroit » par la voix d’une de ses avocates, Me Jade Dousselin, qui précise qu’« il se tiendra à la disposition de la justice pour répondre à ses questions ».
Niel s’estime mis « gravement en cause » de manière « illicite »
Mais la plainte de Lola n’est pas la seule déposée dans cette affaire, Jérôme Niel ayant porté plainte contre son accusatrice pour cyberharcèlement. Il lui reproche deux séries de stories Instagram, publiées à quelques semaines d’écart fin 2024. Son ex-compagne l’accuse d’« abus de faiblesse psychologique » et d’« emprise », relatant l’incitation à la prise de cocaïne et aux pratiques sexuelles extrêmes.
Le 20 mars 2025, la maquilleuse a reçu une lettre de mise en demeure adressée par Me Émilie Sudre, l’avocate de Jérôme Niel pour le volet numérique de l’affaire. Cette dernière y mentionne « une soixantaine de captures d’écran » de publications de Lola qui mettent « gravement en cause » l’humoriste « de manière illicite ». L’avocate a indiqué au Nouvel Obs qu’au « lendemain du premier post » sur son client, deux graffitis le dénonçant comme « un violeur » ont été effectués à l’angle de sa rue.
De son côté, Lola indique reconnaît un « engrenage » sur les réseaux sociaux et a même publié un démenti partiel sur Instagram. « Au vu de l’ampleur des événements, je me dois d’être précise : Jérôme Niel n’est pas un violeur », écrit-elle, précisant parler d’« abus de faiblesse psychologique » et de « perversion narcissique », avant de s’excuser « auprès de Jérôme et de ses proches pour cette grave confusion ». La trentenaire ne regrette pas pour autant d’avoir parlé, estimant « important de dire qu’il existe d’autres abus que le viol ».
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