Visé par un mandat d’arrêt, le rappeur Maes annule son concert à l’Accor Arena à Paris
MUSIQUE – Pas de show dans la capitale. Le rappeur Maes, condamné en juin à 10 mois de prison pour des faits de violence en réunion en 2018 et visé par un mandat d’arrêt, a annoncé lundi 2 décembre l’annulation de son concert prévu le 19 décembre prochain à l’Accor Arena à Paris. L’artiste avait déjà renoncé à se produire sur la scène parisienne en février, face au risque d’incarcération.
Sur X, Maes a annoncé la nouvelle à ses fans par un message d’excuse : « désolé l’équipe… Remboursement des places demain 14h00 », accompagné de deux émojis « police » et « sirène ». Il n’a en revanche pas indiqué de nouvelle date de concert à Paris.
D’après les informations de Ouest France, qui a eu accès à un courrier de l’avocate adressé à Maes, les raisons de cette annulation sont liées au mandat d’arrêt émis par le tribunal correctionnel de Paris à l’encontre du rappeur. Ce dernier ne s’était pas présenté au procès où il devait comparaître cet été. Dans ce document, Me Diane de Condé explique à l’artiste qui vit désormais à Dubaï qu’une fois arrivé en France, « des officiers de police se chargeront de vous notifier votre mandat d’arrêt, impliquant par la suite, sa mise en exécution dans le cadre de l’exécution de votre peine en maison d’arrêt ».
Absent du festival suisse The Beat
Maes, de son vrai nom Walid Georgey, a également décidé d’annuler sa venue le 7 décembre au festival suisse The Beat, à Lausanne, rapportent des proches à Ouest France.
En septembre 2018, l’interprète de Blanche, accompagné d’un groupe d’amis, s’en était pris à un homme à la sortie d’un studio d’enregistrement du 19e arrondissement de Paris. La victime, qui rentrait chez elle, avait reçu des coups de poing au visage entraînant une incapacité totale de travail (ITT) de six jours. Le rappeur avait par la suite indemnisé la victime, qui avait retiré sa plainte. Le parquet avait néanmoins décidé de poursuivre la procédure. Il avait donc été condamné le 6 juin 2024, en son absence, à 10 mois de prison et 10 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris.
L’auteur de succès comme Billets verts, Avenue Montaigne ou Madrina, n’en était pas à ses premiers ennuis avec la justice. Il avait déjà été condamné à un an de prison en 2015 pour une affaire liée au trafic de stupéfiants.
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