Divertissement

Avant la finale, cette saison de « Danse avec les stars » n’a pas échappé à la polémique

TÉLÉVISION – La finale de la saison 14 de Danse avec les stars se tiendra ce soir à partir de 21 h 10 sur TF1. Le champion du monde Adil Rami et sa partenaire Ana Riera feront face à la chanteuse Lénie et au danseur Jordan Mouillerac, tandis qu’Elsa Bois accompagnera une dernière fois le nageur olympique Florent Manaudou.

Mais comme l’année précédente, marquée par le clash entre la chanteuse Natasha St-Pier et l’humoriste Inès Reg, l’émission de danse n’a pas échappé à la polémique sur les réseaux sociaux. Cette année, ce n’est pas une « star » mais la danseuse professionnelle Elsa Bois qui a été prise pour cible par une partie des téléspectateurs et des internautes.

En amont du programme, la quintuple championne de danse latine vivait déjà du cyberharcèlement. En cause, l’obsession malsaine des fans pour son couple avec le YouTubeur Michou, qu’elle a rencontré lors de sa première participation à Danse avec les stars en 2021, avant d’officialiser leur relation en début d’année 2022.

Mais quelques jours après le lancement de la saison 14 en février dernier, les deux célébrités ont annoncé leur séparation. Une décision commune, dévoilée sur leurs réseaux sociaux respectifs. « On ne tolérera pas de messages ou de propos irrespectueux envers l’autre comme nous pouvons le voir en ce moment », précisait leur communiqué.

« Ça fait plusieurs mois que c’est ultra-toxique tout ce qui se dit autour de moi et Elsa », dévoilait de son côté Michou dans un live sur Twitch, dénonçant « une vague de harcèlement ». Et bien que le YouTubeur ait évoqué la « part de responsabilité » des réseaux sociaux dans leur rupture, les messages haineux et sexistes ont continué à affluer envers son ex-compagne en pleine diffusion de Danse avec les stars.

Un harcèlement qui fait « peur »

Pendant que la saison 14 battait son plein, l’espace commentaire des prestations d’Elsa Bois et de son partenaire – avec qui certains internautes lui prêtent une relation – Florent Manaudou, a même été (temporairement) fermé. Une mesure d’exception, prise aussi bien sur les comptes officiels YouTube, TikTok ou Instagram de l’émission, alors même que les commentaires des vidéos des autres duos étaient toujours ouverts. Contactée par Le HuffPost, la production de TF1 n’a pas souhaité répondre à nos questions à ce sujet.

Depuis, la danseuse est restée très discrète et silencieuse sur ce qu’elle subit. Pour l’une de ses rares prises de paroles dans le programme 50 Minutes Inside du samedi 12 avril dernier, elle concédait qu’elle n’était « pas du tout préparée à ce qui vient avec » l’émission. « C’est très particulier. Tout le monde commence à avoir un avis sur ma vie, mon travail, ajoutait la jeune femme devant Isabelle Ithurburu. Mais quand ça commence à toucher à la vie plus personnelle, c’est plus difficile parce qu’on a l’impression d’être jugé sur notre valeur en tant que personne. »

« Avec ce début de saison, il y a beaucoup de choses qui sont arrivées d’un seul coup », reprenait la danseuse, qui concédait avoir « un peu peur parfois » face son harcèlement en ligne. « Les gens ne se rendent pas forcément compte. Ils se disent que c’est un message mais quand c’est deux, trois, quatre, cinq, cent ou mille, ça prend beaucoup de proportions. »

Messages haineux, critiques sexistes, menaces… « Il y a beaucoup de messages qui sont très durs. […] Les gens voient ce qu’il se passe sur les réseaux ou à la télé mais ils ne peuvent pas comprendre », concluait-elle précisant sa chance d’être très bien entourée à l’extérieur.

Le « cybersexisme » n’épargne pas les émissions télévisées

Les polémiques visant Elsa Bois, ou Inès Reg et Natasha St-Pier pendant leur clash, ne sont pas les seules à entacher l’émission de TF1. Dans sa chronique du 20 mars dernier sur Mouv’, la journaliste Constance Vilanova rappelait également qu’en 2022, « les candidates Carla Lazzari et Léa Elui sont présentées par les internautes comme des rivales se livrant une guerre sans merci ». En 2018, Pamela Anderson était aussi « présentée comme une diva qui demandait des cachets exorbitants et avait des exigences délirantes » dans certains médias. Des rumeurs impactant uniquement les candidates féminines des émissions télés.

« Il y a des formes de cyberviolences spécifiques aux femmes, donc du cybersexisme », expliquait Léa Bages, directrice du cabinet de conseil et de la formation « Égalité à la page » au HuffPost en février dernier. En début d’année les jumelles Amandine et Alison de Pékin Express ont été la cible des critiques poussant M6 à poster régulièrement un message de prévention contre le cyberharcèlement sur ses réseaux sociaux. Ebony, candidate phare de la Star Academy a subi une campagne « misogynoir » aussi bien en ligne, que pendant la tournée du programme.

« Le but étant pour les auteurs de faire en sorte que la personne perde confiance et se retire de cette vie numérique », constatait Léa Bages à propos de la haine reçue par les petites amies (parfois présumées) des influenceurs comme Chloé Gervais – qui a récemment porté plainte pour harcèlement en ligne -, Léna Situations ou encore Elsa Bois.

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