« C’est la première fois que je perds pied à ce point », confie le sortant de « Top Chef »
TÉLÉVISION – Un candidat qui restera sans brigade. Ce mercredi 16 avril, M6 a diffusé un nouvel épisode de Top Chef 2025, au cours duquel Noémie Cadré, l’une des candidates solitaires encore en lice, a été éliminée.
Après s’être inclinée face à Steven sur le plat inattendu au chocolat, la cheffe rennaise a affronté ses adversaires dans la brigade cachée. Et l’épreuve était de taille : réaliser une chartreuse salée. Malgré la « belle harmonie » des saveurs et le visuel, quelques petits défauts dans son plat ne lui ont pas permis d’intégrer l’une des deux brigades.
Après son élimination, elle a accepté de répondre à quelques questions posées par Le HuffPost:
Le HuffPost : Que représente Top Chef à vos yeux ?
Noémie Cadré : C’est un gros challenge et une reconnaissance. Quand on est sélectionné pour participer à ce concours, on est quand même reconnu par ses pairs. J’ai travaillé dans des établissements où on était un peu en concurrence, mais on ne se faisait pas éliminer à la fin de la journée (rires).
On va revenir sur la première épreuve. Comment réagissez-vous en découvrant le plateau et les cinq chefs de brigade ?
Ça fait très bizarre parce qu’on suit ces gens-là et leur univers culinaire depuis des années. D’un coup, ils sont en face de toi et il faut leur prouver des choses. C’est très déstabilisant, et même paralysant. Mon stress a pris le dessus. C’est un peu comme si je ne me souvenais plus trop de ce qui s’était passé, en tout cas, je ne voulais plus m’en souvenir. Pas au point d’avoir un blackout mais c’est la première fois que je perds pied à ce point.
L’objectif final de cette année avec l’étoile a-t-il pu jouer sur votre stress ?
Clairement, je ne m’attendais pas du tout à ça. Je n’ai jamais vraiment travaillé dans ce but-là. J’ai ouvert mon restaurant il y a un an, j’étais vraiment passée du côté entrepreneur. Donc ça met une pression et c’est un peu dur à gérer.
À défaut d’intégrer une brigade, vous obtenez l’une des vestes noires des candidats solitaires. Étiez-vous satisfaite à ce moment-là ?
J’étais trop contente et la seule chose dont j’avais envie, c’était de cuisiner. Je ne voulais plus être paralysée comme pour les premières épreuves. Cette veste noire me permettait d’aller plus loin et de découvrir des choses.
Vous attendiez-vous au retour de la brigade cachée ?
Même si elle est présente chaque année, je la trouve tellement attendue que je n’ai pas réfléchi à son potentiel retour. J’avais été éliminée de Top Chef, donc sincèrement, je n’avais pas envie d’y aller. Et puis après discussion, quand on nous annonce les noms des chefs présents, on se dit que ça va être sympa de faire une épreuve avec eux. J’ai ressenti moins de pression que dans le concours initial et ils étaient très bienveillants.
Dans votre portrait, on apprend que vous avez justement travaillé avec Éric Fréchon. Vous a-t-il reconnue ?
J’ai travaillé avec lui quand j’avais 20-21 ans. Sur le plateau, il m’a dit : « Mais tu as changé de veste ! » Donc je ne sais pas si on lui avait dit ou s’il m’a reconnue. En tout cas, on a fait le lien.
Comment vous occupez-vous entre les épreuves ?
Beaucoup de bêtises se passent dans les coulisses (rires). Après, on se prépare pour les épreuves. Il y a beaucoup de réflexions sur les éventuelles possibilités, les idées d’assiettes, on se remémore des recettes, etc. Et pour ma part, je gérais mon restaurant à distance.
Que retenez-vous de cette expérience Top Chef ?
Cette participation à Top Chef ne résume pas ma carrière. On est dans des conditions extrêmes et on n’y résiste pas tous. Pour avoir discuté avec beaucoup de candidats, on était tous, peu importe où on allait dans le parcours, dégoûtés bien sûr, mais aussi soulagés de notre élimination. C’est le jeu du concours, il faut bien des éliminés.
J’ai l’impression que cette expérience m’a offert la liberté d’oser cuisiner davantage comme j’en ai vraiment envie. Je l’ai trouvée un peu seule comme je n’avais pas de chef de brigade, mais ce n’est pas grave, j’ai l’habitude (rires).
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