Divertissement

Cyril Hanouna ne s’est pas privé de défendre Vincent Bolloré après son audition

TÉLÉVISION – Hanouna à la rescousse. L’animateur de l’émission Touche pas à mon poste sur C8 a défendu le patron de Canal+ Vincent Bolloré, interrogé par la commission d’enquête parlementaire sur l’attribution des fréquences télé ce mercredi 13 mars.

Ces auditions sont scrutées, car les chaînes du groupe dont C8 et Cnews sont très régulièrement épinglées par le régulateur de l’audiovisuel Arcom pour des propos complotistes ou trompeurs, notamment récemment sur l’IVG. À travers ses chaînes, Vincent Bolloré, fervent catholique, est accusé de diffuser l’idéologie de l’extrême droite et ses croyances religieuses.

Ce dernier s’en est défendu pendant son audition, assurant : « Ce n’est pas parce que je suis chrétien que je ne peux pas parler des autres religions ». Il a aussi affirmé avoir « beaucoup d’amis musulmans ». Des propos que Cyril Hanouna n’a pas manqué de soutenir.

Hanouna auditionné ce jeudi

« Il a tenu à rappeler qu’il respectait toutes les religions. Et je rappelle aussi que c’est Bolloré sur Direct 8 [ancien nom de C8, NDLR] qui avait lancé une émission avec un rabbin, un imam, un prêtre. C’était une émission incroyable que les téléspectateurs adoraient », a affirmé l’animateur sur TPMP.

Il s’en est aussi pris à Louis Boyard, qui a annoncé en grande pompe sur X qu’il serait présent à l’audition de Vincent Bolloré. Entre le député et l’animateur, le torchon brûle depuis une altercation sur le plateau de TPMP en novembre 2022. Et le tweet de l’élu LFI n’a pas plu à Cyril Hanouna. « C’est inadmissible, quand même un petit peu de respect. Vincent Bolloré qui est quand même un grand monsieur. On ne fait pas ça pas ça », a-t-il dénoncé.

Cyril Hanouna sera interrogé par la même commission ce jeudi entre 14 et 16 h 30, soit une demi-heure de plus que la durée d’une audition classique. « Apparemment pour moi, ils ont demandé une dérogation. Je suis le seul à avoir 2 h 30, je suis très flatté », s’est moqué l’animateur. À voir s’il sera toujours aussi détendu devant les parlementaires.

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