Des mégots de joints de Snoop Dogg vendus plusieurs dizaines de milliers de dollars
PEOPLE – L’expression de l’art n’a décidément aucune limite, et Snoop Dogg l’a bien compris. Aux États-Unis, ses mégots de joints consumés ont été transformés en œuvre d’art. Une idée réalisée par les artistes de Erica et Jay Kovitz et le manager du rappeur Kevin Barkey, avec la participation de la star américaine. Depuis août, la collection Ashes to Art est exposée dans la galerie The Joint Venture située à Beverly Hills.
Et si le concept est surprenant, il est pourtant bien réfléchi et assumé par l’artiste, ancienne cheerleader. « Chaque pièce est un véritable rêve de collectionneur, unique en son genre, intime et à jamais liée à son héritage. Grâce à mon processus créatif, ces vestiges sont élevés au rang d’œuvres d’art intemporelles qui fusionnent culture, histoire et savoir-faire », explique-t-elle. La créatrice de la collection poursuit : « Un aperçu rare des instants personnels derrière une carrière légendaire ».
Ces œuvres ne sont pas anodines et reflètent certains moments clés de la vie du rappeur de 52 ans. L’une d’entre elles comporte par exemple un « mugshot », une photo d’identité judiciaire de Snoop Dogg, prise à l’issue d’une arrestation en 1993 par la police de Los Angeles et le format CD de son album Doggystyle sorti en 1993.
Un mégo vendu à prix d’or
Si l’idée prête à sourire, les ventes, elles, ne plaisantent pas. Snoop Dog, icône du hip-hop en a fièrement fait la promotion sur ses réseaux sociaux. La première enchère a rapporté 148 000 dollars avant la clôture. Le 15 août dernier, la vente des sept pièces uniques a commencé à 9 000 dollars selon Forbes. La plus chère a été adjugée à 70 000 dollars. Pour Jay Kovitz, le conjoint d’Erika Kovitz, cette collection limitée représente « un Graal pour les collectionneurs d’art, les historiens du hip-hop et les connaisseurs de cannabis ».
En 2023, Snoop Dogg très connu pour sa consommation de cannabis avait surpris ses fans en annonçant qu’il arrêtait de fumer. Il s’agissait finalement d’une campagne de publicité pour un brasero portatif sans fumée. Il avait finalement ouvert, un an plus tard, son propre magasin de cannabis, en hommage à son défunt ami, Tupac Shakur, assassiné à 25 ans, qui lui avait offert son tout premier joint.


