Hanouna argue qu’il « reste » avec Attal en Premier ministre, mais il n’a pas tout compris
PEOPLE – Partira, ne partira pas ? Cyril Hanouna a choisi. Ce lundi 8 juillet, l’animateur controversé, qui avait déclaré quitter le pays en cas d’arrivée de LFI au pouvoir, s’est exprimé sur X (anciennement Twitter) où il a assuré ne pas faire ses valises, donnant rendez-vous à ses « chéris » à la rentrée pour le retour de TPMP sur C8.
« Gabriel Attal, Premier ministre. Il ne fait pas partie des Insoumis à ce que je sache, a-t-il écrit sur le réseau social. Les LFI et leurs propos antisémites ne sont pas au pouvoir. C’est bien Gabriel Attal. Donc je vous confirme que je reste. Rendez-vous le 2 septembre, et peut-être même avant. Je vous aime fort. »
Depuis que le Nouveau front populaire est sorti victorieux du second tour des législatives, de nombreux internautes se sont amusés à rappeler sur les réseaux sociaux au présentateur la promesse qu’il avait faite sur le plateau de TPMP, le 12 juin dernier. Sur la place de la République, à Paris, les manifestants se sont même mis à scander « Hanouna casse-toi ! » après l’annonce des résultats ce dimanche.
Gabriel Attal maintenu jusqu’à quand ?
Et alors que Cyril Hanouna avait déjà pris les devants, qualifiant cette promesse de « boutade », les mots qu’il a tenus, ce lundi, laissent toutefois entendre qu’il n’a pas l’air d’avoir vraiment compris l’issue de la situation.
Gabriel Attal, qui a remis sa démission à Emmanuel Macron dans la matinée, est maintenu à son poste par le président de la République « pour la stabilité du pays », à moins de deux semaines de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Mais cela est temporaire. Le chef de l’État souhaite « attendre la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires », indiquait l’Élysée, ce dimanche soir.
Quant à savoir qui le relèvera de ses fonctions ? Le flou reste total. « Il faut que dans la semaine, nous présentions une candidature pour Matignon », a en tout cas assuré Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti socialiste sur franceinfo, ce lundi. Mais c’est au maître des horloges que reviendra le choix final.
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