« J’ai pris une telle baffe », le premier éliminé de Top Chef ne s’y attendait pas du tout
TÉLÉVISION – Une troisième chance qui n’aura pas été suffisante. Après avoir été éliminé une première fois de Top Chef 2025, Rémi Blanpoil a tenté d’intégrer l’une des deux brigades cachées portées par les chefs triplement étoilés Éric Fréchon et Fabien Ferré, ce mercredi 9 avril sur M6.
Pour la toute première épreuve de l’édition 2025, les candidats devaient réaliser une raviole au cœur coulant. Rémi a préparé une raviole à la betterave au coulant épinard qui se voulait « un voyage de Paris à Bangkok ». Son plat, considéré comme « assez explosif » en bouche, n’a malheureusement pas permis de le qualifier.
Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions posées par Le HuffPost:
Le HuffPost : Faire Top Chef, c’est un accomplissement ?
Rémi Blanpoil : Ça a toujours été un objectif, mais pas le rêve de ma vie. J’étais très excité à l’idée d’y participer et je voulais aller le plus loin possible. Mais comme toujours dans la vie, j’avance étape par étape et je ne voulais pas sortir le premier. C’est raté (rires).
Revenons sur la toute première épreuve. Que se passe-t-il dans votre tête quand vous arrivez sur ce plateau extérieur et que vous voyez les cinq chefs de brigade ?
À ce moment-là, il y a plein de sentiments en même temps. On est impressionné, on a hâte que ça commence, mais on se dit qu’il ne faut pas se rater. Il y a beaucoup de choses qui se passent en fait. On a l’air très calme, mais en tout cas dans ma tête, ce n’était pas le cas.
Avec quel chef de brigade auriez-vous aimé évoluer dans le concours ?
J’aime beaucoup Philippe Etchebest et Stéphanie Le Quellec. Tous les chefs ont envie de gagner, mais ça se ressent vraiment chez ces deux-là. Ils boostent les candidats, ils ont un caractère que j’apprécie, et j’aime aussi beaucoup leur manière de penser et de travailler.
Cette saison, le vainqueur pourrait ouvrir son restaurant éphémère avec une étoile Michelin à la clé. Cette étoile apporte-t-elle une pression supplémentaire ?
Pour ma part, j’avais déjà la pression de participer à Top Chef. Je pense que le stress qu’on peut avoir vis-à-vis de l’étoile, arrive plus tard dans le concours. Je n’ai pas eu le temps de le ressentir, surtout que je n’ai pas été jugé par les inspecteurs.
Qu’est-ce qui a pu vous manquer pour intégrer une brigade ?
Le cœur coulant (rires). Je n’aime pas avoir de regret. Quand je rate quelque chose, j’apprends de mes erreurs et je tente de ne pas les reproduire. C’est sûr que ça a été très dur, j’étais très déçu de ne pas intégrer le concours.
Les chefs sont-ils venus vous voir après les épreuves ?
Les chefs Etchebest et Le Quellec sont venus me parler après la toute première épreuve. Apparemment, ce n’est pas quelque chose qui arrive souvent. J’étais assez dépité et ils m’ont dit de ne pas lâcher et que c’était bien d’avoir osé. Philippe Etchebest a repris les points de mon assiette à revoir. Ils ne sont pas restés longtemps, mais ça m’a fait plaisir qu’ils viennent me voir. J’ai recroisé la cheffe Le Quellec après la deuxième épreuve. Elle m’a dit qu’elle ne se faisait pas de soucis pour moi et m’a souhaité bon courage pour la suite.
On vous retrouve ensuite la brigade cachée avec les chefs Éric Fréchon et Fabien Ferré. Pensiez-vous que ce concours secret allait revenir cette année ?
Honnêtement, j’ai pris une telle baffe en étant éliminé rapidement que je pensais que c’était totalement terminé. Donc ça a été une surprise complète. Ce que j’ai apprécié, c’est qu’ils soient comme des papas. C’est cette bienveillance que j’adore en cuisine. Ils essayent de nous donner des conseils pour qu’on réussisse l’épreuve.
Quand ils sont venus me voir, il n’y a pas eu de mise en garde particulière sur ma recette. J’ai proposé des saveurs que je maîtrisais et qu’ils ont adorées. C’est pour ça que je suis tombé de haut quand ils ne m’ont pas choisi.
Que retenez-vous de votre participation ?
Aujourd’hui, je peux dire que je suis fier d’avoir fait partie de cette saison. Je tire déjà beaucoup de leçons de cette expérience. Je retiens les rencontres et une découverte de ma vie qui me permet de grandir et d’être meilleur.
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