« Le combat continue » : Vanessa Douillet ne sera pas Miss France mais promet de se battre
MISS FRANCE – Un rêve qui prend fin. Vanessa Douillet s’était lancée dans le concours Miss France en mars dernier, terminant deuxième dauphine de l’élection de Miss Châtillon Pays de Dombes. Qualifiée avec quatre autres candidats pour l’élection de Miss Pays de l’Ain, la femme de David Douillet a défilé sur scène le 22 juin, sans décrocher sa place pour l’élection de Miss Rhône-Alpes qui aura lieu en septembre.
Vanessa Douillet, âgée de 41 ans, a enchaîné passage en maillot de bain et robe élégante sur la scène de Saint-Rambert-en-Bugey (Ain). Le tout sous les yeux de son mari, qui portait un tee-shirt à son effigie. Son défilé et son discours n’ont pas convaincu le jury, qui a accordé l’écharpe et la couronne à Noémie Baiamonte, candidate de 21 ans.
La maman de trois enfants a partagé sa déception sur son compte Instagram, au lendemain de l’élection. « Le concours est terminé, mais le combat, lui, continue. Pas d’écharpe hier soir, mais je porte déjà les trois plus beaux titres du monde : celui de maman », écrit-elle sous sa publication. Pour Vanessa Douillet, son discours semble « avoir fortement déplu et dérangé un jury et ses organisateurs, ancrés dans d’étouffantes et vieilles habitudes. »
L’hypnothérapeute de formation (vue en 2022 dans l’émission Les Traîtres sur M6 et quelques semaines plus tard dans Danse avec les stars sur TF1) a pu participer au concours Miss France après un changement des règles qui permet désormais aux candidates de plus de 24 ans de participer ; l’an passé, Angélique Angarni-Filopon a été couronnée à 34 ans.
En s’inscrivant, Vanessa Douillet voulait faire passer un message clair. « Souvent les femmes à partir de 40 ans, une fois qu’elles ont eu leur vie professionnelle, leurs enfants, elles ne se donnent plus le droit de rêver, de faire autre chose que d’avoir leur train-train quotidien. Donc ce qui m’a donné envie c’est de pouvoir dire aux femmes : “Osez ! Ayez de l’audace. Faites les choses, peu importe ce qu’on vous dit et ce que la société vous impose” », expliquait-elle sur BFMTV en mars dernier.
Son « combat » semble loin d’être terminé. La quarantenaire explique continuer de se battre « pour que la voix des femmes soit entendue, même après 40 ans » et qu’elles se sentent libres de leurs choix de vie.
