Divertissement

Le nouveau candidat éliminé de « Top Chef » reconnaît : « Je n’ai pas compris l’épreuve»

TÉLÉVISION – Ce mercredi 7 mai, M6 a diffusé un nouveau prime de Top Chef 2025, consacré à une épreuve aussi attendue que redoutée par les candidats : la boîte noire. Pour l’occasion, les cinq chefs de brigade ont préparé ensemble l’assiette à reproduire. Une assiette préparée à 10 mains qui a rendu la tâche encore plus complexe pour leurs protégés.

Margaux et Esteban ont remporté l’épreuve, et Sean et Quentin se sont retrouvés en dernière chance avec les autres candidats non retenus. C’est finalement Sean Gabbiani, l’OVNI de la saison, qui a été éliminé du concours principal et des brigades cachées. Si le chef Éric Fréchon a souligné « un équilibre dans le plat absolument parfait » pour son île flottante, cela n’a pas suffi à le qualifier.

Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions posées par Le HuffPost:

Le HuffPost : Vous avez participé à Top Chef notamment grâce aux conseils d’un ancien finaliste ?

Sean Gabbiani : Oui, mon ami Clotaire (finaliste Top Chef 2024) m’en avait beaucoup parlé. Ça avait l’air d’être un vrai challenge. Il m’a bien dit avant « Sors de ta tête ». Il me connaît assez bien (rires). Il m’a aussi rappelé que je devais sortir une assiette pour le test-kitchen en 45 minutes. Il m’a bien répété de penser à ce timing-là qui est très court !

Vous êtes décrit comme l’OVNI de la saison. Ça vous convient ? 

Je n’avais jamais entendu le mot « ovni » avant le premier jour de tournage. J’ai demandé la traduction. J’ai rigolé et tous mes amis trouvent que ça me correspond parfaitement.

Vous avez intégré la brigade orange. Quelle était votre relation avec la cheffe Le Quellec ?

Stéphanie Le Quellec est une personne incroyable. Elle a une sensibilité et une personnalité impressionnantes. Je crois que j’avais besoin d’être avec quelqu’un qui me mette la pression. Pareil pour mon binôme Margaux. En plus d’être hyper sympa, elle a une force naturelle. Je trouve que cette année, tous les candidats étaient de belles personnes. J’ai adoré être avec Quentin pour l’épreuve de la boîte noire. La première fois que je l’ai vu cuisiner, j’ai immédiatement trouvé qu’il avait quelque chose de spécial.

Justement, vous attendiez cette boîte noire avec impatience ou vous la redoutiez ?

Je n’avais pas trop vu celles des précédentes saisons. Quand les autres candidats m’en ont parlé, j’ai adoré l’idée. Je trouve que ça met en valeur ce qui se passe dans la tête d’un chef, dans la réflexion sur les goûts, les textures et la déconstruction des sensations en bouche. C’était fascinant d’avoir cet effet sensoriel et c’est un de mes défis favoris. Mais je l’avoue, l’élément de Paul Pairet, je n’ai pas compris. Les autres étaient faciles, mais celui-là, j’étais complètement paumé.

Et sur la dernière chance sur le thème de la street-food en version gastronomique. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?

Je n’ai pas du tout compris l’épreuve. La cheffe Le Quellec a vu que ça n’allait pas, mais les coachs n’ont pas le droit de nous dire qu’on est hors-sujet. Je n’ai pas réalisé ce que j’avais envie de faire. J’aurais dû faire des petites feuilles de fromage à la place de la grande, ça aurait été beaucoup plus élégant. Le niveau est tellement bon cette année, que les petits détails font la différence.

Avez-vous ressenti l’objectif de cette saison, le restaurant éphémère et l’étoile Michelin, comme une pression supplémentaire ? 

Je ne dirais pas que ça en était une. Il y avait déjà la pression du concours, puis arriver au bout avant de penser à l’étoile. Pour l’anecdote, j’ai travaillé avec le chef Florian Favario, le bras droit d’Éric Fréchon, dans le restaurant L’Enclume à Londres. J’ai fait partie de l’équipe qui a gagné une étoile. On peut dire que le Guide Michelin fait partie de ma vie.

Que retenez-vous de votre expérience Top Chef ? 

C’était une expérience humaine sans pareil. Il y a tellement de pression, d’émotions fortes, d’introspection. Top Chef permet aux jeunes chefs de se trouver eux-mêmes. J’ai tellement travaillé pour d’autres que là, c’était l’opportunité de m’exprimer. Ça arrive souvent tard dans notre carrière et c’était vraiment très spécial.

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