Divertissement

Le nouvel éliminé de « Top Chef » pense que « ça s’est joué sur un petit détail »

TÉLÉVISION – On connaît enfin les candidats qui s’affronteront en quarts de finale de Top Chef 2025. Ce mercredi 28 mai, M6 a diffusé un nouveau prime de l’émission, placé sous le signe du végétal. Margaux, Quentin, Esteban et Charles ont relevé des défis imposés par l’ex-finaliste de Top Chef Adrien Cachot, Pascal Barbot ou encore Alain Ducasse.

Et pour la toute première fois de la saison, l’épreuve éliminatoire a donné du fil à retordre… au jury. En effet, une longue délibération lui a été nécessaire pour savoir qui de Quentin, l’un des chouchous des téléspectateurs, ou d’Esteban allait se sauver. Et c’est finalement le jeune lyonnais qui a pu regagner sa place.

Envoyé en brigade cachée, Esteban a tout donné pour récupérer le foulard coloré de Grégoire ou d’Ilane, synonyme de brigade. Pour cette épreuve, Éric Fréchon leur a demandé de réaliser des macaronis gratinés farcis. Si le chef colombien a su rebondir face à quelques difficultés, il n’a malheureusement pas réussi à se qualifier. Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions posées par Le HuffPost:

Le HuffPost : Rêviez-vous de participer un jour à Top Chef ?

Esteban Salazar : Quand on est chef cuisinier, on est nombreux à rêver d’y participer pour le challenge et pour gagner en confiance en soi. Je connais beaucoup de candidats des précédentes saisons. En regardant la répercussion que l’émission a eue sur leur carrière, ça m’a donné encore plus envie de la faire.

Cet objectif de l’étoile Michelin pour le gagnant, a mis une pression supplémentaire ?

J’ai compris que les enjeux étaient complètement différents. Je pense que c’est quelque chose que tous les cuisiniers rêvent d’obtenir un jour. Ça récompense le mérite, le travail, la discipline et je pense qu’on la reçoit quand ça doit arriver.

Vous étiez candidat dans la brigade violette. Comment c’était de travailller avec le chef Paul Pairet ? 

Depuis le début, j’avais envie d’être dans sa brigade. C’est un chef qui a énormément d’expérience, une belle personnalité et c’est peut-être le plus foufou de l’émission. Donc ça me correspondait bien. Il a réussi à comprendre mon univers, m’a donné plein de conseils et c’était incroyable d’être avec lui. J’ai eu une relation spéciale avec Charlie également. Même si j’aime tous les candidats, c’est celui que j’apprécie le plus. C’est une super personne et un grand cuisinier.

Revenons sur les épreuves de cette semaine. Vous n’êtes pas passé loin de la qualification, qu’est-ce qui a fait la différence selon vous ? 

Sur l’épreuve d’Alain Ducasse, je pense juste que le chef a été plus sensible à l’assiette de Margaux. L’épreuve du rouget face à Quentin a été incroyable et dure à la fois. Ça s’est joué sur un petit détail et j’arrive à relativiser sur ça. Surtout qu’à l’annonce de mon élimination, je suis déçu de partir, mais content de mon parcours et je n’ai aucun regret. J’ai été très touché par les mots du chef Paul Pairet.

Après le concours principal, place aux brigades cachées. Pourquoi avez-vous eu du mal à croire au retour de ce concours parallèle ? 

Je n’avais pas forcément suivi les autres saisons. Les gens parlaient de ça, mais honnêtement, quand je suis sorti de Top Chef, j’étais déjà un petit peu vidé mentalement et physiquement. C’était assez stressant et difficile, donc quand mon amie Marie m’en a parlé, je lui ai dit d’arrêter de me faire une blague. Quand en plus, on m’a dit que c’était Éric Fréchon et Fabien Ferré, je n’y croyais pas.

Avez-vous trouvé cette épreuve plus difficile que les autres ? 

Retravailler des plats de la gastronomie française, ça ne me parle pas forcément. Je ne savais pas trop quoi faire et ce n’est vraiment pas là où j’ai pris le plus de plaisir. Mais c’était quand même une belle épreuve et intéressant de voir Fabien Ferré et Éric Fréchon en face de soi. Ça reste une expérience très positive.

Quelle a été votre épreuve préférée ?

Je pense que c’est celle de Pierre Gagnaire. C’est Dieu lui-même et c’était un moment incroyable. En plus du chef, l’essence de l’épreuve (cf. proposer un plat qui raconte sa vie) m’a beaucoup plu. J’ai rendu hommage à ma mère qui est en Colombie. Dans ce type d’émission où il y a de la pression, on aimerait bien être avec ses proches, les avoir à côté pour nous pousser.

Que vous a apporté cette aventure Top Chef ? 

De la confiance en soi et savoir qu’il faut proposer une cuisine assez personnelle. Ça m’a aussi prouvé qu’on peut faire énormément de choses en très peu de temps. J’ai envie de profiter de cette opportunité et de cette visibilité pour continuer d’avancer dans la cuisine qui me correspond.

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