Divertissement

Le prochain film de Chazelle pourrait ne pas voir le jour (et l’inspiration ne manque pas)

CINEMA – Célèbre pour Whiplash ou encore La La Land, nominé dans quatorze catégories aux Oscars de 2017, Damien Chazelle avait séduit le public par ses œuvres musicales, inspirées de l’univers hollywoodien. Invité du podcast « Talking Pictures » mardi 27 février, le réalisateur franco-américain a donné, pour la première fois, des nouvelles de son prochain film qui doit lui permettre de rebondir après l’échec au box-office de Babylon, sorti début 2023 en France.

Avec Babylon, Damien Chazelle avait vu les choses en grand. Du casting cinq étoiles avec le duo Margot Robbie et Brad Pitt, en passant par la bande-son ou encore par sa réalisation grandiose, le film de 3 heures avait, sur le papier, tout pour plaire.

Mais l’échec commercial du film au budget de 80 millions de dollars (il n’en a rapporté que 63 millions) a provoqué un tournant inattendu et quelque peu frustrant dans la carrière du réalisateur. « Financièrement parlant, Babylon n’a pas du tout marché. J’essaye de ne pas laisser cet échec impacter ma créativité, mais, à un certain niveau, cela ne peut s’empêcher de l’affecter », a-t-il convenu.

L’impact de l’échec de Babylon

C’est donc une double nouvelle, bonne et mauvaise, que Damien Chazelle a annoncé à ses fans au micro de Talking Pictures. Le cinéaste a bien confirmé travailler actuellement sur son nouveau projet, sans en dire davantage sur le fond. Mais il a aussi craint que son film ne puisse pas voir le jour.

Et la créativité ne sera pas le seul facteur à être concerné puisque la faisabilité du projet dépend aussi principalement du budget que pourra obtenir le réalisateur. « J’ai été occupé à écrire, a-t-il affirmé. Mais, peut-être que je ne serais pas en mesure de faire produire ce film. Je n’ai aucune idée. Nous devrons attendre et voir. »

Si Damien Chazelle essaye de ne pas être trop dur avec lui-même sur cet échec, il n’est pas le seul à avoir la suite de sa carrière entre ses mains. Les producteurs en détiennent aussi une bonne partie.