L’éliminé de « Top Chef » avant la demi-finale voulait éviter de « passer pour un con »
TÉLÉVISION – La finale approche à grand pas. Ce mercredi 18 juin, les téléspectateurs ont suivi les quarts de finale de Top Chef 2025 sur M6. Charlie, Quentin, Grégoire et Ilane se sont affrontés autour de trois épreuves imposées par des grands chefs : Alexandre Mazzia, Arnaud Donckele et Arnaud Lallement.
Pour le premier défi, les candidats devaient préparer un élément brûlé. Une épreuve remportée avec brio par Charlie. Pour l’étape suivante, ils devaient inventer une sauce inédite. Et c’est Quentin qui s’est qualifié, laissant Grégoire et Ilane partir en épreuve éliminatoire.
Les deux vainqueurs des brigades cachées devaient alors sublimer le pain perdu. Si Grégoire a brillé avec le « pain perdu de son enfance », Ilane n’a malheureusement pas réussi à se qualifier pour les demi-finales.
Après son élimination, il a accepté de répondre à quelques questions posées.
Le HuffPost : Votre aventure Top Chef s’arrête en quarts de finale. Des regrets ?
Ilane Tinchant : La seule frustration que je peux avoir, c’est que j’aurais dû croire plus en moi. J’ai eu l’occasion d’avoir des compliments de chefs comme Alexandre Mazzia ou Arnaud Donckele, et ça, c’est extraordinaire.
Que vous a-t-il manqué pour passer en demi-finale ?
Je me retrouve face à Grégoire, sur une épreuve de pâtisserie alors que ce n’est clairement pas mon domaine. Avec du recul, j’aurais pu faire mieux. Au début de la journée de tournage, je lui avais dit que l’un de nous allait partir. Quand j’ai entendu la thématique du pain perdu, j’ai essayé de faire bonne figure et de me battre jusqu’au bout, mais je savais que c’était mon tour de sortir. C’est déjà bien d’être arrivé jusque-là.
Quand on vous annonce que vous ne faites pas partie des 14 candidats retenus, comment réagissez-vous ?
Très honnêtement, quand on me l’annonce, je me dis que ce n’est pas grave. Ma philosophie, c’est que si une porte se ferme, il y en a une autre qui va s’ouvrir. La production m’avait expliqué que j’étais le candidat joker en cas d’abandon. Ils m’ont demandé si ça m’allait et j’ai répondu oui. Une fois que le tournage avait débuté, je pensais que c’était mort. Donc j’ai été très surpris quand ils m’ont rappelé. Surtout que je n’avais pas suivi les précédentes saisons et que je ne connaissais pas le concept de la brigade cachée.
Cette année, deux chefs étoilés intègrent le concours parallèle. Pourquoi avoir choisi Fabien Ferré ?
En arrivant dans les brigades cachées, je me suis rendu compte que le concours commençait vraiment. Quand on voit deux grands chefs étoilés face à soi, ça fait quelque chose. J’ai pu choisir ma brigade en remportant la première épreuve et je me suis tourné naturellement vers Fabien Ferré. C’est un chef de ma génération, de ma région et avec qui je pouvais avoir une relation complémentaire. Je suis heureux de mon choix, car il a su me coacher au mieux.
Comment appréhendiez-vous l’arrivée de chaque éliminé ?
C’était hyper dur. Je débarque, je fais mes épreuves, je ne connais personne, ni les cuisines, je ne sais pas parler devant une caméra. Je les voyais tous hyper à l’aise, alors que moi non. S’ils sont là, ce n’est pas pour rien. Et puis semaine après semaine, c’était une réelle surprise. Je ne pensais pas faire un dixième de ce que j’ai réalisé.
Quel était votre objectif ?
Le seul objectif que je m’étais fixé, c’était de ne pas passer pour un con (rires). Ne pas me ridiculiser devant tout le monde, et ça, c’est chaud. Au début, j’avais la pression. Arrivé à la cinquième semaine des brigades cachées, chaque épreuve était potentiellement la dernière donc autant tout donner.
Et comment s’est passée votre intégration dans le concours principal ?
Là, on est dans le grand bain. J’arrive dans le lobby de l’hôtel George V avec tous les chefs et l’équipe technique, j’en prends plein les yeux et c’est une grosse claque. Je découvre les candidats et je lis du mécontentement sur leur visage. C’est normal, ils se sont battus, ils pensaient n’être plus que 4 et se retrouvent à 6 avec un gars inconnu. À ce moment-là, je ne me sentais pas forcément à ma place.
Pendant la première épreuve dans les cuisines de Top Chef, je cours partout, je me prends les pieds dans un tapis, je vais chercher une mandoline, mais pas du bon côté. C’était un vrai sprint.
Que vous a apporté cette expérience ?
J’ai obtenu une place de chef à 27 ans où j’accompagne une trentaine de personnes. C’est vrai qu’aujourd’hui, j’arrive dans le carré final de Top Chef en ayant fait de belles dégustations. La prochaine étape pour moi, c’est de décrocher une première étoile pour gagner encore plus de confiance en soi.
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