Pour Hanouna, la victoire de Trump a meilleur goût qu’en 2016 et ça s’est vu dans « TPMP »
TÉLÉVISION – L’élection présidentielle américaine s’est soldée mardi par la victoire de Donald Trump face à Kamala Harris. Le retour prochain du républicain à la Maison Blanche était le sujet d’ouverture de l’émission de Cyril Hanouna mercredi 6 novembre. En 2016, l’animateur de C8 avait fait un happening pour manifester sa déception après la première victoire de Donald Trump. Cette année, l’ambiance était bien moins sombre sur le plateau de Touche pas à mon poste au lendemain du scrutin.
Flashback. Le 10 novembre 2016, Cyril Hanouna présentait déjà son émission quotidienne. Au lendemain de la victoire de Donald Trump face à Hillary Clinton, le présentateur avait préparé un happening « engagé ». En fin d’émission et après avoir rebaptisé temporairement celle-ci Trump pas à mon poste, il avait tenté de démontrer que l’élection du milliardaire était pour lui une mauvaise nouvelle pour les minorités, notamment les immigrés, les femmes et les personnes LGBT. Cyril Hanouna avait ainsi progressivement demandé aux Mexicains, puis aux femmes, aux homosexuels et enfin aux étrangers de quitter le plateau. Celui-ci était resté vide après le départ du dernier invité, avant que l’émission ne s’achève. Une prise de position qui avait à l’époque été largement saluée.
Une « raclée » pour les « woke »
Mercredi 6 novembre, les chroniqueurs et invités réunis sur le plateau de TPMP autour de « Baba » ont bien évidemment été d’emblée invités à commenter le résultat de l’élection présidentielle. Mais très rapidement, Cyril Hanouna a monopolisé la parole pour expliquer l’origine de sa « joie », avançant notamment : « moi ce qui me fait tant plaisir, ce n’est pas tant Donald Trump, c’est surtout la raclée qu’ont prise les woke, et c’est ça qui me fait rire ». En cause derrière cette « joie mauvaise », la satisfaction donc de voir arriver « la fin du wokisme », mais aussi d’avoir eu raison là où de nombreux médias prédisaient la victoire de Kamala Harris et invitaient à voter pour celle-ci.
Puis, comme on peut le voir dans le reste de l’émission disponible en replay, Cyril Hanouna et ses invités, parmi lesquels Éric Ciotti, ont ensuite débattu sur le personnage de Donald Trump, évoquant notamment une ressemblance poussée avec Jean-Luc Mélenchon « sur la forme » et expliquant que les deux hommes n’étaient cependant « pas au même niveau, l’un étant en Ligue des champions, l’autre en National ».
Cette fois-ci, pas de happening, pas de coup de gueule. Pas non plus d’inquiétudes exprimées sur le sort des femmes en ce qui concerne par exemple le droit à l’avortement, ou sur celui des étrangers contre lesquels Donald Trump a annoncé la plus grande opération d’expulsion de migrants clandestins et une volonté de réviser le droit du sol pour leurs enfants. À peine une courte évocation de la politique climatosceptique du 47e président des États-Unis a été évoquée. Deux élections, huit ans d’écart, deux ambiances vraiment très différentes.
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