Si le public avait été seul votant, Miss Martinique ne serait pas devenue Miss France
MISS FRANCE – C’est au terme d’une soirée pleine d’émotions, avec notamment un hommage à Jean-Pierre Foucault, l’indétrônable présentateur, qu’une Miss Martinique a pour la première fois été élue Miss France. Angélique Angarni-Filopon, 34 ans, a été sacrée Miss France et prend la relève d’Ève Gilles. Mais si seuls les votes du public avaient été comptabilisés, l’hôtesse de l’air originaire de Fort-de-France aurait été devancée par Sabah Aïb, Miss Nord-Pas-de-Calais.
Au moment de voter pour le second tour, les téléspectateurs ont plébiscité Sabah Aïb et ont placé Angélique Angarni-Filopon en seconde position. Mais la doyenne du concours a recueilli les faveurs du jury, qui l’a classé en tête, devant Miss Corse et Miss Nord-Pas-de-Calais. Impossible cependant de connaître le nombre de votes de différence.
Sur le document de Miss France consulté par Le Parisien, on constate que lors du premier tour, le public a voté en majorité pour Miss Guadeloupe, devant Miss Martinique et Miss Nord-Pas-de-Calais. Miss Aquitaine et Miss Corse complètent le podium. Le jury avait lui plébiscité Miss Corse, devant Miss Martinique et Miss Guadeloupe. Toujours est-il qu’Angélique Angarni-Filopon a obtenu d’excellents classements que ce soit de la part du public ou du jury, lors des deux tours.
Première Miss France trentenaire
La jeune femme qui a été élevée dans l’Oise, a pu s’inscrire au concours cette année en raison d’une réforme du règlement qui a entraîné la levée de toute limite d’âge. Auparavant, Miss France ne devait pas dépasser les 24 ans. Angélique Angarni-Filopon avait déjà tenté sa chance en 2010 à l’âge de 20 ans, mais l’expérience s’était soldée par un échec. Comme elle l’a expliqué lors de la cérémonie, elle a précisé vouloir retenter sa chance cette année.
Depuis 2022, le concours s’est ouvert également aux femmes en couple ou mères de famille. Et la refonte du règlement autorise aussi les candidatures de femmes trans « avec changement d’état civil ». Mais pour certaines et certains, le concours reste rétrograde voire ringard, au point que les Pays-Bas aient même décidé de l’abolir cette année, puisque « les temps ont changé ». À la place, une plateforme pour parler de santé mentale et du parcours inspirant de certaines femmes.
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