Voilà pourquoi Lady Di n’avait pas, jusque là, sa statue de cire au Musée Grévin
ROYAUTÉ – Dans les salles du musée Grévin, vous pouvez croiser Beyoncé, David Bowie, Omar Sy, Astérix et Obélix et à partir de ce jeudi 20 novembre Lady Di. Diana Spencer rejoint au d’autres figures de la famille royale britannique et notamment le roi Charles III et Elizabeth II. Et si la « princesse des cœurs » ne prend place sous l’emblématique coupole que 28 ans après sa disparition, c’est un choix assumé.
Des statues à l’effigie de la princesse étaient déjà présentes dans une multitude de musées de cire à travers le globe, mais pas à Paris où le musée Grévin a pourtant ouvert ses portes en 1882. Des statues de Lady Di sont en effet depuis près de 40 ans installées à New York, Boston, Bangkok et évidemment à Londres au célèbre musée de Madame Tussauds. Certaines ont été sculptées et installées dès les fiançailles de Diana Spencer avec le prince Charles dans les années 80, d’autres après sa mort le 31 août 1997, dans un tragique accident de voiture sous le pont de l’Alma à Paris.
Comme l’a expliqué au HuffPost la communication du Musée Grévin, le choix de ne pas sculpter de statue à l’effigie de Lady Diana a initialement été un choix « éthique », celui de « ne pas faire de récupération ni juste après le drame, ni pendant les années qui ont suivi ». Mais alors pourquoi maintenant ?
La décision de finalement sculpter une statue de cire de Lady Di a été prise après un voyage du directeur général du musée Grévin Yves Delhommeau à Londres. Lors de sa visite du musée Madame Tussauds, il a trouvé « que la statue de Diana placée seule sous un arbre n’était pas assez mise en avant » et imaginé que le musée Grévin « pouvait faire mieux ». Cette décision intervient également alors que l’écrivaine Christine Orban, qui appartient à l’académie Grévin, a sorti en mars 2025 un livre dédié à Lady Di intitulé Mademoiselle Spencer.
Lady Di et sa Revenge Dress
C’est dans l’une de ses tenues les plus iconiques que Lady Di a été immortalisée pour le musée Grévin par Laurent Mallamaci. Le public pourra en effet la découvrir vêtue de l’inoubliable petite robe noire connue sous le nom de « Revenge Dress ».
La robe désormais iconique a été portée par Lady Di le 29 juin 1994 lors d’une soirée de gala donnée à la Serpentine Gallery de Kensington Gardens. La pièce mode créée par Christina Stambolian est devenue mythique pour plusieurs raisons. D’une part car elle était totalement inédite et très « osée » pour une figure de la famille royale. Et d’autre part car elle aurait été portée, dans l’imaginaire commun, par Lady Di pour se venger de propos tenus par le prince Charles dans une interview dont des morceaux avaient été dévoilés la veille par le journal The Independent. Il y avouait avoir été infidèle durant leur mariage.
Dès ce jeudi 20 novembre, Lady Di et sa Revenge Dress seront donc exposées sous la coupole du Musée Grévin, dans l’espace dédié à la mode. Elle y côtoiera notamment Jean Paul Gaultier, Cara Delevingne, Chantal Thomass mais aussi une autre tête couronnée, Marie-Antoinette.


