Economia

La première date butoir pour la déclaration de revenus arrive ce mardi

IMPÔTS – Commencée le 10 avril, la campagne 2025 de déclaration de revenus arrive sur sa première date butoir. Pour les contribuables qui ne disposent pas de connexion Internet et/ou qui ne sont pas en mesure de faire leur déclaration en ligne, leur déclaration papier doit être déposée au plus tard ce mardi 20 mai (caché de la poste faisant foi), pour tous les départements y compris pour les ressortissants français qui résident en dehors du territoire.

La déclaration doit être déposée au Service des impôts des particuliers du centre des finances publiques dont dépend le foyer fiscal. Les services de Bercy enverront ensuite l’avis d’imposition dans le courant de l’été, mais il sera possible d’avoir une simulation dès que la déclaration de revenus est remplie.

La déclaration papier est un cas de figure qui doit se raréfier étant donné que « la déclaration des revenus par Internet est obligatoire si votre résidence principale est équipée d’un accès à Internet et que vous êtes en mesure de faire votre déclaration en ligne », indique le site servicepublic.fr.

Rappelons que pour la déclaration en ligne, la date limite pour réaliser la démarche varie d’un département à l’autre :

Le barème de l’impôt revalorisé

Cette année, le barème de l’impôt sur le revenu a été revalorisé de 1,8 % pour l’ensemble des tranches afin de neutraliser les effets de l’inflation. En d’autres termes, si vos revenus n’ont pas augmenté de plus de 1,8 %, vous paierez moins d’impôts.

Les taux d’imposition sont les suivants :

Concrètement, un contribuable qui a gagné 35 000 euros en 2024 paiera 3 665,48 euros d’impôt.

Au total 40 millions de foyers fiscaux sont concernés par la déclaration. Et même ceux qui ne payent pas d’impôt doivent s’acquitter de la formalité. Attention, s’il ne s’y attelle pas, le contribuable s’expose à une majoration du montant de son impôt : 10 % en l’absence de mise en demeure ; 20 % pour un dépôt dans un délai de 30 jours après une mise en demeure ; 40 % en l’absence de réponse dans les 30 jours suivant une mise en demeure. En cas de « découverte d’une activité occulte », les autorités peuvent également appliquer une majoration de 80 %, sans mise en demeure préalable.

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