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Le scandale des airbags ne concerne pas que Citroën, comment vérifier si votre voiture est sur la liste

AUTOMOBILE – La nouvelle vague d’immobilisation liée au scandale des airbags Takata ne touche pas que Citroën. Si le constructeur Stellantis vient de rappeler plus de 235 000 véhicules en France – des Citroën C3 et DS3 -, de nombreuses autres marques de véhicules sont concernées.

Les airbags de Takata, un fabricant japonais qui a fait faillite en 2017, sont susceptibles de causer de graves blessures et ont déjà provoqué au moins un décès en métropole et onze en Outre-mer, où le climat dégrade plus vite un de leurs composants, selon le ministère des Transports. Un gaz défectueux peut en effet faire exploser les airbags et projeter des pièces métalliques en direction du conducteur ou du passager.

Depuis le 7 janvier, le ministère de la Transition écologique a publié sur son site une liste de tous les modèles de véhicules possédant ces airbags, selon leur année de commercialisation (entre 1998 et 2019). Cette liste (à retrouver en cliquant ici), susceptible d’évoluer dans le temps, a été mise à jour pour la dernière fois le 14 février, comme le rapporte Le Parisien ce mardi 18 février. Elle doit inciter les conducteurs concernés à changer leurs airbags Takata « sans tarder », « un geste de prévention rapide et gratuit », précise le ministère, pour une immobilisation du véhicule inférieure à une demi-journée.

Audi, Toyota, Volkswagen…

Parmi les marques concernées, au nombre d’une trentaine, on retrouve notamment Audi, BMW, Chevrolet, Ferrari, Mercedes, Nissan, Skoda, Tesla, Toyota ou Volkswagen. Les Audi A3 produites entre 2006 et 2013, les Tesla Model S produites entre 2014 et 2016 ou les GOLF (A6) produites entre 2009 et 2013 figurent par exemple dans la liste. La marque française Peugeot y est aussi présente avec un seul modèle : les I-ON produites entre octobre 2010 et mai 2017.

Que faire si votre véhicule se trouve dans cette liste ? Il vous faut cliquer, dans la liste, sur la marque concernée, puis sur « Liens des campagnes de rappel par territoire ». Vous choisissez ensuite votre région géographique (France hexagonale ou l’un des DROM-COM), ce qui vous amène à un site du constructeur vous demandant de renseigner votre NIV (numéro d’identification du véhicule). Ce numéro de châssis qui comporte 17 caractères se trouve au cadre E de la carte grise du véhicule. On peut aussi le retrouver sur la plaque constructeur située sur le pare-brise.

Si après vérification, votre véhicule fait partie de ceux qui doivent être rappelés, il est impératif de prendre rendez-vous au plus tôt chez un garagiste de la marque. Un rendez-vous sera pris pour effectuer le changement d’airbags, qui sera gratuit.

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