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Après le PS, Les Républicains envisagent à leur tour de vendre leur siège

POLITIQUE – Les Républicains prendront une décision « en début d’année » sur l’avenir de leur siège, situé dans le XVe arrondissement de Paris, dont la vente, réclamée par certains, pourrait permettre d’éponger en partie leur dette de 55 millions d’euros, a-t-on appris de sources concordantes.

Laurent Wauquiez a indiqué que « le dossier serait étudié en début d’année », mais qu’il était « pour l’instant encore trop tôt », lors du premier bureau politique de LR depuis son élection à la tête du parti, ce mardi 19 décembre alors que le PS vient de vendre son siège pour 45,5 millions d’euros.

Le nouveau président a ajouté qu’il allait « profiter de la fin de l’année pour y réfléchir ». Bernard Accoyer, jusqu’alors secrétaire général de LR, avait étudié ces dernières semaines différents scénarios: le statu quo, la vente du siège, ou la mise en location d’une partie des locaux.

La dette s’explique de moitié par l’achat du siège

La dette de LR, « qui s’élève à 55 millions d’euros, s’explique pour moitié par l’achat du siège, pour l’autre par l’affaire Bygmalion », a indiqué une source interne au parti.

Le bureau politique, auquel participaient 75 membres sur 126, et qui sera « proposé dans une nouvelle configuration dans les prochaines semaines », a précisé Laurent Wauquiez, a par ailleurs reconduit Daniel Fasquelle dans ses fonctions de trésorier. Les élections internes dans les fédérations ont en outre été arrêtées en octobre 2018, « de manière à ce que le corps électoral soit arrêté au 30 juin ».

Dix jours après son accession à la tête du parti, qui a provoqué le départ de Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez a réitéré ses appels à « ce que le débat se fasse à l’intérieur du parti ». A l’adresse de Valérie Pécresse, qui a refusé la présidence du Conseil national qu’il lui proposait, le nouveau patron a demandé « d’exprimer nos différences positivement en évitant de jouer contre son camp ».

« Nous avons besoin de ta parole, de celle de tous ceux qui sont autour de la table. Nous en avons besoin pour construire, pas pour animer une opposition interne », a-t-il ajouté, selon plusieurs participants. « Si je voulais m’en aller, je serais partie », lui a répondu la présidente du Conseil régional d’Île-de-France. « Je reste car je crois en la droite, dedans mais différents. Il faut refaire vivre les mouvements associés », tel qu’elle souhaite que devienne son mouvement « Libres! » lancé cet été, a-t-elle exhorté.

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