Immobilier

Prix du gaz, prestations sociales, étiquetage… Ce qui change au 1er avril

CONSOMMATION – Pas de poisson d’avril: ce samedi 1er avril, les prix du gaz baissent et de nombreuses prestations sociales sont revalorisées, lot des évolutions qui pourraient toucher votre vie quotidienne à partir de ce 1er avril.

Les tarifs réglementés du gaz, appliqués par Engie à environ 5,8 millions de consommateurs en France, baissent de 0,73% en moyenne ce 1er avril. Cette baisse (hors taxes) sera de 0,8% pour les foyers se chauffant au gaz, de 0,3% pour ceux utilisant le gaz pour la cuisson, et de 0,5% pour ceux qui en ont un double usage, cuisson et eau chaude.

Depuis le 1er janvier 2014, les tarifs réglementés ont en moyenne baissé de 13,3%, mais ils sont actuellement quasiment au même niveau qu’en janvier 2016.

Des prestations sociales seront revalorisées à hauteur de 0,3% ce 1er avril. La base mensuelle des allocations familiales (BMAF), qui sert à calculer le montant de la plupart des ces prestations (allocations familiales, allocation d’éducation de l’enfant handicapé AEEH, allocation de rentrée scolaire ARS, prestation d’accueil du jeune enfant PAJE…), passe de 406,62 euros à 407,83 euros, explique La Tribune. Le montant réévalué et détaillé de ces prestations familiales est à découvrir sur ce document de la Caf.

Le RSA passe ce 1er avril de 535 euros pour une personne seule à 536,78 euros (révision mécanique en fonction de la hausse des prix à la consommation hors tabac), avant de passer à 545,48 euros par mois au 1er septembre (+1,62%), comme prévu dans le plan gouvernemental de lutte contre la pauvreté.

La prime d’activité augmente légèrement elle aussi, passant de 524,68 euros à 526,25 euros pour une personne seule.

Retrouvez toutes les prestations concernées sur Service-public.fr.

Un décret de la loi Alur entre en vigueur ce 1er avril: désormais, les annonces immobilières devront clairement spécifier le montant des honoraires, et donc clarifier celui de l’achat ou de la location. Elles devront aussi indiquer à qui il incombe de payer les honoraires, au vendeur ou à l’acheteur. La disposition vaut pour toutes les annonces, qu’elles soient publiées sur Internet, en vitrine ou dans la presse.

Après un délai de trois mois d’adaptation, les industriels de l’agroalimentaire sont désormais obligés de préciser l’origine de certains produits. L’origine des viandes dans les plats préparés, ou du lait dans les briques ou produits laitiers, doit être indiquée sur l’étiquetage dès que la part de viande est supérieure ou égale à 8% du poids d’un produit préparé et dès que la part de lait est égale ou supérieure à 50% pour les produits laitiers.

Cette indication n’était auparavant obligatoire que pour les viandes fraîches, les fruits et légumes frais ou le miel. Cette nouvelle mesure est mise en place à titre expérimental, pour deux ans.

Les artisans intervenant à domicile (maçons, ramoneurs, menuisiers, serruriers, plombiers, peintres, vitriers, électriciens…) doivent désormais indiquer leurs tarifs sur leur site internet, s’ils en possèdent un. Il devra spécifier « le ou les taux horaires de main-d’oeuvre TTC » ou bien « les prix TTC des différentes prestations forfaitaires proposées », « les frais de déplacement », ou encore « le coût d’établissement du devis » s’il y en a un, d’après l’arrêté entrant en vigueur ce 1er avril.

Depuis minuit ce 1er avril, des milliers de familles sont de nouveau menacées d’expulsion, après cinq mois de trêve hivernale. Pendant cette trêve, un locataire ne peut être expulsé de son logement, à quelques exceptions près: s’il est prévu un relogement décent pour le locataire et sa famille et si les locaux font l’objet d’un arrêté de péril. Des procédures peuvent toutefois être lancées pendant cette période.

Les vétérinaires doivent désormais déclarer la cession de médicaments contenant un ou plusieurs antibiotiques, selon un décret publié au Journal officiel en décembre. « Ce texte s’inscrit dans le cadre du plan national de réduction des risques d’antibiorésistance en médecine vétérinaire (plan Ecoantibio) », précise le décret. Il vaut également pour les médicaments à usage humain utilisés en médecine vétérinaire.

Dans le cadre de la loi d’Avenir pour l’alimentation, le gouvernement met à la disposition de tous, dès lundi, les résultats des contrôles d’hygiène des établissements de restauration collective (restaurants, cantines) mais aussi des commerces de détail (traiteurs, marchés, épiceries et même abattoirs…). Pour consulter les résultats, il suffira de se rendre sur le site Alim’confiance ou d’utiliser l’application du même nom.

Les établissements seront classés en quatre catégories: « très satisfaisant », « satisfaisant », « à améliorer », « à corriger de manière urgente ». Les données, qui ne prendront en compte que les tests effectués à partir du 1er mars 2017, seront présentées sur une carte interactive et « disponibles pendant une période d’un an après la date de réalisation du contrôle », explique le site.

Vos billets de 50 euros changeront d’ici trois jours. Le 4 avril, le billet le plus utilisé de la zone euro (8 milliards de coupures de 50 euros en circulation dans les 19 pays de la zone euro) mais aussi le plus victime de contrefaçon, changera d’apparence. Très ressemblant de son prédécesseur, ce nouveau billet a été revu pour lutter contre la fraude: comme les coupures de 5, 10 et 20 euros, il possède désormais un pictogramme en relief représentant Europe, la princesse de la mythologie grecque.

À voir également sur Le HuffPost: