Immobilier

Sur les retraites, Bruno Le Maire annonce une revalorisation de 5,2 % au 1er janvier 2024

POLITIQUE – Dans un entretien face à six lecteurs du Parisien, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a répondu ce mardi 26 septembre à leurs questions sur des sujets du quotidien tels que l’inflation, les retraites, la flambée de l’immobilier ou encore la transition énergétique.

À cette occasion, le ministre a fait plusieurs annonces telles que la revalorisation des retraites, qui atteindra 5,2 % et sera effective au 1er janvier 2024. Tandis que les minima sociaux augmenteront, eux, « d’environ 4,6 % », ce qui correspond à « 28 euros par mois pour le RSA ».

Également interrogé sur l’inflation, Bruno Le Maire a par ailleurs dit lutter contre les comportements abusifs comme la shrinkflation, qui consiste a réduire les quantités tout en augmentant les prix. Il compte ainsi prendre des « mesures plus lourdes » afin d’obliger à signaler sur les paquets toute réduction de contenu.

Un « prêt à taux bonifié »

Le ministre de l’Économie, interpellé sur le marché de l’immobilier « en crise » a dit vouloir « offrir des conditions de financement de crédit plus attractives que celles du marché ». Il a ainsi proposé la création d’un « prêt à taux bonifié ». « Quand les taux sont à 4 %, ne faut-il pas réfléchir à un taux plus accessible pour les ménages ? », s’est-il interrogé.

Comme l’a fait remarquer l’un de ses interlocuteurs, un el système existait déjà dans les années 70 avec les prêts conventionnés proposés par le Crédit foncier, avec des taux fixés par avance.

Comme l’explique Le Parisien, le principe du prêt à taux bonifié serait de proposer aux ménages un taux divisé par deux. « Si le système est le même que dans les années 1970 avec le prêt à taux intermédiaire (PTI), la différence serait absorbée par l’État. »

Le Maire « favorable » à un report sur les « passoires thermiques »

Au cours de cette interview à sept, Bruno Le Maire s’est dit « très favorable à un report », à « titre personnel » de l’interdiction de louer les « passoires thermiques », des logements énergivores, au vu de la flambée des taux.

« Je considère que tout ce qui a été décidé avant la hausse des taux mérite d’être regardé à nouveau à l’aune de cette crise. Ce qui était possible lorsque l’argent était disponible, devient impossible avec des taux aussi élevés », précise-t-il.

Se disant contre une « écologie punitive », il veut être « pragmatique et regarder si on peut décaler les calendriers » en particulier « pour les copropriétés ». « Je suis membre d’un gouvernement, donc je suis solidaire. Mais à titre personnel, j’y suis très favorable. », a-t-il dit.

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