Après Cohn-Bendit, Glucksmann peut compter sur le soutien de cette autre figure écolo aux européennes
POLITIQUE – Encore vert. Raphaël Glucksmann confirme ce dimanche 14 janvier compter sur le soutien de José Bové pour les élections européennes du printemps prochain. L’ancien candidat à la présidentielle (en 2007) et figure de l’écologie va s’afficher prochainement avec le député européen Place Publique et probable tête de liste socialiste.
« Le 20 janvier, à Bordeaux, nous organisons un meeting avec Place Publique et José Bové vient nous soutenir », s’est ainsi réjoui Raphaël Glucksmann dans l’émission « Questions politiques » sur franceinfo, France Inter et Le Monde quelques jours après la diffusion d’un visuel sur les réseaux sociaux annonçant la présence de celui qui fut également syndicaliste agricole et député européen EELV (de 2009 à 2019).
« José Bové, c’est qui à part un militant resté ultra-jeune dans sa tête ? José Bové c’est celui qui a sonné l’alarme sur la question de la globalisation dérégulée, a encore loué l’eurodéputé, c’est le combat justement contre ces multinationales qui ont délocalisé, qui ont détruit et l’environnement et notre tissu social. Mener ce combat avec José Bové, c’est un honneur et un plaisir. »
Glucksmann espère une « dynamique porteuse d’espoir »
Avec ce ralliement, ou celui de Daniel Cohn-Bendit, une autre figure de l’écologie politique qui a, lui, rompu avec les années Macron en décembre dernier pour apporter son soutien à l’eurodéputé, Raphaël Glucksmann espère créer une « dynamique porteuse d’espoir. »
Dans une interview publiée dans les colonnes du Monde ce dimanche, il dit son espoir de devenir, avec d’autres partis ou soutiens, « la grande surprise » du scrutin européen, alors que le nouveau gouvernement d’Emmanuel Macron penche à droite et suscite l’espoir à gauche d’un nouvel espace politique.
« La campagne du parti macroniste a commencé avec la nomination de Gabriel Attal (comme Premier ministre, ndlr). Ils vont essayer d’installer le match Attal-Bardella, mais nous ne les laisserons pas kidnapper l’élection européenne », affirme dans son texte l’élu très populaire sur les réseaux sociaux, crédité aujourd’hui de 9 à 10 % d’intentions de vote dans les sondages. Soit davantage que la liste écologiste menée par Marie Toussaint.
Pour sa campagne, Raphaël Glucksmann promet de défendre une transition écologique comme « véhicule pour reprendre en main notre destin face à la globalisation dérégulée », un « protectionnisme écologique aux frontières européennes » et « un saut fédéral de l’Union » pour qu’elle devienne « une puissance politique et budgétaire » et puisse « lever de l’impôt » voire « mettre en place une taxe sur les plus hauts patrimoines ».
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