Politique

Avec cette promesse, Villepin s’ouvre un peu plus la voie vers la présidentielle de 2027

POLITIQUE – Dans les starting-blocks. L’ex-Premier ministre Dominique de Villepin a promis ce dimanche 25 mai « une totale transparence » sur ses activités de conseil s’il devenait président de la République, tout en admettant que pour être candidat à l’Élysée il faut se sentir capable de pouvoir « changer les choses ».

« Je n’aurai aucun problème à faire une totale transparence sur toutes mes activités si je devais être président de la République », a assuré sur BFMTV Dominique de Villepin, confirmant ainsi qu’il songeait très sérieusement à une candidature en 2027. Il a affirmé que ses activités n’incluent pas de lobbying et qu’il n’y a « pas de conflit d’intérêts ».

« Mes clients sont des entreprises, surtout des entreprises françaises travaillant vers l’international », a-t-il expliqué, refusant de donner les noms de ses clients de sa société de conseil, car « tenu par la confidentialité des contrats ».

Il n’y a « plus de président de la République » depuis 2007

« Si je donne le nom d’un client français avec lequel je suis lié par un contrat, alors qu’il y a des clauses de confidentialité, je romps cette clause. Je ne suis pas en situation de le faire aujourd’hui », a expliqué Dominique de Villepin qui a assuré « ne pas travailler avec des pays du Golfe ».

Si l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac a refusé de confirmer qu’il était candidat à l’Élysée, il a reconnu se demander s’il serait capable d’être chef de l’État. « Cette question, je me la suis posée depuis des années. C’est très difficile et je l’aborde avec beaucoup d’humilité et c’est sans doute pour cela que ce n’est pas facile de franchir le pas », a-t-il souligné.

Il a aussi dit regretter qu’il n’y ait « plus eu de président de la République » depuis 2007, année du départ de Jacques Chirac, considérant ses successeurs comme des « Premiers ministres ».

« Il ne s’agit pas seulement d’être capable, mais aussi de tenir un engagement vis-à-vis des Français dans la capacité d’apporter des réponses à leurs attentes, à leurs difficultés », a-t-il affirmé, déplorant que les Français aient été « trompés depuis trop de décennies ».

« On n’est pas candidat à l’élection présidentielle par ambition personnelle. On l’est quand on sait que l’on a les moyens, la capacité, la détermination pour changer les choses », a-t-il souligné, reconnaissant que « ce n’est pas quelque chose que l’on fait à la légère ».

Interrogé sur sa ligne politique, qui séduit jusqu’à l’électorat de LFI, il s’est présenté comme « gaulliste ». « Je n’ai pas attendu 71 ans pour entamer une carrière de gauchiste », a-t-il déclaré, paraphrasant le général de Gaulle qui avait dit en 1958 qu’il ne voulait pas commencer « une carrière de dictateur » à 67 ans.

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