Politique

Avez-vous déjà vu un ancien Premier ministre devenu agent RATP ? Maintenant, oui

POLITIQUE – Merci patron. Le président de la RATP Jean Castex, par ailleurs ancien Premier ministre, a de nouveau été aperçu dans les couloirs du métro parisien pendant les Jeux olympiques. Bras de chemise et main géante (en mousse), le locataire de Matignon entre 2020 et 2022, s’est joint à ses agents en gilets violets pour orienter les fans.

La scène, captée et diffusée sur les réseaux sociaux, s’est déroulée mardi 7 août en fin de journée sur le quai de la ligne 5 à la station Porte de Pantin, dans le nord est parisien. C’est dans ce quartier que se trouve le Parc des Nations, et donc le fameux club France, véritable camp de base des supporters des bleus.

Parmi les voyageurs guidés par Jean Castex, nommé à la tête de la RATP en novembre 2022, on retrouve notamment la députée des Pyrénées-Atlantiques Colette Capdevielle, surprise de croiser l’ancien chef du gouvernement.

« Soudain ligne 5 départ Porte de Pantin, sortie du Club Paris JO, surprise ! C’est le grand patron qui est en plein travail pour nous accueillir ! », écrit l’élue socialiste sur le réseau social X, en publiant une vidéo de l’ancien Premier ministre à la tâche.

Il faut dire malgré tout que ce n’est pas la première fois que Jean Castex, habitué à se déplacer en métro, est aperçu sur certaines lignes parmi les 5000 agents en gilets violets. Tout début août, il était déjà à la sortie de l’Arena de Bercy, dans le 12e arrondissement, micro en main, pour aiguiller les usagers.

Considérés comme le potentiel maillon faible des Jeux olympiques, les transports parisiens font preuve d’efficacité depuis le début des jeux. Le tout, grâce à des trains et métros fréquents et peu remplis, des stations propres… Et ces nombreux agents d’accueil. Mais à quel prix ?

En coulisse, les conditions semblent difficiles. Selon Libération, ces salariés en gilets violets sont parfois engagés avec des contrats précaires (des CDD de deux jours) et « opèrent dans des conditions d’inconfort », notamment en raison de plages horaires particulièrement longues. Toujours selon Libé, l’inspection du travail a été saisie.

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