Belattar dénonce la sortie « raciste » de l’entourage de Lecornu après leur rencontre au Maroc
POLITIQUE – « Je connais monsieur Lecornu ». Après avoir dit sa « fierté » d’avoir participé au voyage officiel d’Emmanuel Macron au Maroc, au sein de sa pléthorique délégation, l’humoriste Yassine Belattar a répondu ce lundi 30 octobre dans la soirée, à l’entourage de Sébastien Lecornu, le ministre des Armées.
Depuis plusieurs heures, la présence de Yassine Belattar avec le président de la République suscite l’ire d’une partie de la droite et de l’extrême droite. Une scène, en particulier, a semble-t-il cristallisé l’attention notamment sur les réseaux sociaux : on peut y voir l’artiste franco marocain discuter chaleureusement avec le ministre des Armées, en marge du voyage officiel.
Une vidéo largement commentée qui a suscité une sorte de rétropédalage quelques heures plus tard. Cité par Cnews lundi dans l’après-midi, l’entourage de Sébastien Lecornu expliquait ainsi que « le ministre ne le connaît pas. Au regard de sa tenue d’ailleurs, il l’a pris pour un technicien. Belattar attendait le cortège et est venu le féliciter pour son passage sur France 2. »
Des « propos racistes et éliminatoires », selon le principal visé. Invité à réagir à ces polémiques sur BFMTV, lundi soir, Yassine Belattar affirme « connaître monsieur Lecornu », pour l’avoir « croisé à plusieurs reprises ». « Je trouve déplorable que quelqu’un autour de lui dise que je suis un technicien », a-t-il ensuite fustigé.
Sur les réseaux sociaux, l’humoriste tourne également en dérision les attaques de ses détracteurs qui lui reprochent sa tenue dans l’extrait de son échange avec Sébastien Lecornu. Un jogging, selon eux. Photo à l’appui, Yacine Belattar explique « vendre » son « pantalon en velours bleu ciel, porté une fois pour cause de polémique raciste de trois jours en France. »
Ce n’est pas la première fois que la présence de l’humoriste aux côtés du chef de l’État suscite la controverse. Il y a un an presque jour pour jour, c’est son invitation au palais présidentiel par des conseillers du chef de l’État qui avait provoqué des réactions similaires. Auprès du HuffPost, l’intéressé (que certains décrivent « proche d’Emmanuel Macron ») avait confié que la publicité de ce rendez-vous informel lui avait valu un tombereau d’insultes racistes et des menaces de mort.
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