Politique

Bellamy voterait « bien sûr » pour le RN face au Front populaire

POLITIQUE – Les Républicains ne feront pas le front républicain avec le Front populaire. L’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy a indiqué jeudi qu’il voterait « bien sûr » pour le Rassemblement national face à un candidat de l’alliance de gauche Front populaire s’il était dans une circonscription où son parti était absent du second tour des législatives.

Sur Europe 1, l’élu, nommé président par intérim par les cadres de son parti après une journée rocambolesque, a assuré ce jeudi 13 juin qu’il ferait « tout pour empêcher que La France insoumise arrive au pouvoir », refusant que « la France tombe dans cette alliance d’extrême gauche. »

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« Quand j’entends que le nouveau parti anticapitaliste (NPA) qui s’est réjoui du 7 octobre, qui a publié un communiqué de félicitations à l’égard de la résistance, c’est-à-dire du Hamas, est aujourd’hui membre de cette alliance infâme entre les gauches, le vrai antisémitisme il est là », a-t-il appuyé, avant de fustiger « la gauche morale qui donne des leçons de front républicain » et « se disloque dans cette horrible compromission avec le pire pour l’avenir du pays. »

LR en plein psychodrame

Auréolé du pire score de sa famille politique aux élections européennes, François-Xavier Bellamy a été installé à la tête des Républicains (en duo avec Annie Genevard), mercredi après-midi par les poids lourds de son parti.

La direction a également décidé la reconduction des candidatures de tous les députés sortants, sauf Éric Ciotti et une de ses proches. Un candidat a également été désigné dans la circonscription du président exclu pour son accord avec le Rassemblement national.

La secrétaire générale Annie Genevard a dénoncé sa position « en rupture totale avec les statuts et la ligne portés par Les Républicains » qui, depuis des décennies, résistent à la tentation d’une alliance avec l’extrême droite.

Mais contre vents et marées, le patron continue de s’accrocher à son siège. « Je suis et reste le président de notre formation politique, élu par les adhérents », a répliqué Éric Ciotti, jugeant cette décision « illégale » et faisant planer la menace de « conséquences pénales ». Ce jeudi, le député sortant des Alpes-Maritimes a repris possession de son bureau de président et publié une vidéo le montrant au travail. Il doit notamment déjeuner avec le président du Rassemblement national Jordan Bardella.

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