Politique

Ce détail sur l’affiche de Hollande pour les législatives va vous rappeler des souvenirs

POLITIQUE – Ne manque qu’un rideau de pluie. L’ancien président de la République François Hollande a dévoilé, ce jeudi 20 juin, son affiche de campagne pour les élections législatives en Corrèze. Sur l’image : le candidat, son suppléant, les couleurs du Nouveau Front populaire… et une cravate de travers.

Un parfum des années 2010 ? Le socialiste, dont le retour surprise en politique fait grand bruit, apparaît effectivement avec une cravate qui penche à sa droite, comme vous pouvez le voir ci-dessous. De quoi rappeler certaines images marquantes de son quinquennat à l’Élysée… quand cette petite faute stylistique – habituelle pour l’ancien chef de l’État – était brocardée.

Souvenez-vous : François Hollande s’est illustré pour ce penchant dès son entrée en fonction en juin 2012. Il avait alors remonté la cour du palais présidentiel (pour rejoindre puis remplacer Nicolas Sarkozy) vêtu d’un costume bleu foncé, et d’une cravate restée dans l’histoire pour son angle particulièrement incongru.

« François, ta cravate ! »

Rebelote, ensuite, à de nombreuses reprises, en déplacement sur le territoire ou en voyage diplomatique. À tel point que ce détail vestimentaire est devenu un objet culte (plus ou moins bienveillant) de sa présidence.

Un site baptisé « François, ta cravate ! » lui a même été entièrement dédiée. Pour son dernier décompte, en juin 2017, la plateforme expliquait que la cravate de François Hollande a été portée 1368 fois de travers au cours de sa présidence, pour un total de 2682 apparitions publiques. Soit, une fois sur deux.

L’intéressé s’est d’ailleurs exprimé à plusieurs reprises sur ce point précis. En 2018, il avait par exemple expliqué dans l’émission « Au tableau », trouver « insupportable » que « certains commentateurs » le jugent sur ce détail. « Mieux vaut avoir une cravate de travers et une pensée droite que le contraire », avait-il ajouté, dans une référence claire à son successeur, Emmanuel Macron.

Rien d’étonnant, donc, à voir l’ancien locataire de l’Élysée dans la même situation, sept ans après son départ du palais présidentiel. D’autant que l’angle récalcitrant s’explique. En 2012, le chroniqueur mode Marc Beaugé s’était fendu d’une analyse dans les colonnes du Monde, assurant que le coupable n’est autre que le nœud « four in hand », technique préférée du socialiste pour nouer sa cravate.

Or, « ce nœud, par ailleurs très petit, a pour particularité d’être asymétrique, et tend ainsi, naturellement, à pencher d’un côté ou de l’autre », expliquait-il. L’autre nœud gordien ?

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