Ces figures écolos rejoignent la liste de Marie Toussaint pour les européennes
POLITIQUE – Le retour des éléphants verts. Yannick Jadot, Eva Joly et Noël Mamère figureront sur la liste de Marie Toussaint aux élections européennes, en positions non éligibles. Il en sera de même de la leader du parti les Écologistes Marine Tondelier, a confirmé la direction du parti, après un article du Figaro. D’autres noms de figures écologistes pourraient rejoindre la liste.
A deux mois du scrutin, la liste écologiste est est à la peine dans les sondages ; plusieurs sondages la donnent tout près de la barre fatidique des 5 % indispensables pour avoir des élus. Dans le compilateur du HuffPost, Marie Toussaint est à peine à 7 %, loin des 13,4% de son prédécesseur Yannick Jadot en 2019.
Alors pour sauver le soldat Toussaint, plusieurs personnalités écolos s’engagent. Yannick Jadot, actuel sénateur EELV, Eva Joly, 80 ans, ancienne eurodéputée et candidate à la présidentielle de 2012, ainsi que Noël Mamère, 75 ans, seul candidat écologiste ayant dépassé les 5 % à la présidentielle en 2002, mouillent tous trois la chemise.
Deux nouveaux candidats d’ouverture vont également faire leur entrée sur la liste, après un vote du conseil fédéral prévu ce samedi. Il s’agit le pêcheur et activiste breton Charles Braine, 43 ans, en 16e position, et l’entrepreneuse écologiste et chroniqueuse des Grandes Gueules Flora Ghebali, 28 ans, en 11e position, dont la nouvelle de sa candidature avait fait débat en interne, perçue comme partisane d’une écologie trop « centriste ».
Ils rejoignent l’ex-gilet jaune Priscillia Ludoski et le jeune président d’association Amine Kessaci, issu des quartiers populaires de Marseille, déjà annoncés en décembre.
L’écologie, victime de « backlash »
Le conseil fédéral doit par ailleurs entériner samedi l’exclusion du parti et de la liste européenne, de l’ex-conseillère régionale d’Île-de-France Bénédicte Monville, qui a « insulté la tête de liste sur X (ex-Twitter) », accusé le parti de faire « le jeu du fascisme », et brisé le huis clos d’un conseil fédéral, a précisé la direction.
« On gagne ensemble, on perd ensemble », a estimé ce jeudi matin sur Public Sénat Marine Tondelier, refusant de faire porter la faute des mauvais sondages à sa tête de liste. Elle a souligné « un moment de backlash » contre l’écologie, remarquant que pourtant « jamais l’Europe n’a eu autant besoin d’écologie ».
Elle a par ailleurs assuré que l’hypothèse de rejoindre une autre liste, en l’occurrence celle du candidat socialiste/Place publique Raphaël Glucksmann, n’était pas envisagée. « Ce n’est pas comme ça que ça marche », la question « ne se pose pas », a-t-elle assuré.
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