Cet élève de primaire a posé à Gabriel Attal la question que tout le monde se pose
POLITIQUE – Pour le gouvernement démissionnaire, la gestion des « affaires courantes » comprend manifestement des opérations de communication. Illustration avec le déplacement de Gabriel Attal organisé ce lundi 2 septembre à l’occasion de la rentrée scolaire, à l’école Jean de la Fontaine d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine.
Si le chef du gouvernement a été élu dans ce département le 7 juillet, c’est bien en sa qualité de Premier ministre que l’intéressé s’est rendu sur place, en compagnie de Prisca Thévenot, ministre (démissionnaire) déléguée chargée du Renouveau démocratique et porte-parole (toujours démissionnaire) du gouvernement. Si le ton se voulait léger pour accompagner les élèves dans ce retour en classe, le président du groupe Renaissance à l’Assemblée n’a pas pu échapper à une question politique.
« Vraie question »
Alors qu’Emmanuel Macron n’a toujours pas choisi de chef de gouvernement pour succéder à Gabriel Attal depuis la défaite de son camp aux élections législatives, un enfant lui a posé la question que tout le monde se pose : « Est-ce que vous savez qui sera le Premier ministre ? » Une interpellation qui a provoqué le rire de l’assistance, et conduit Gabriel Attal à répondre avec humour.
« Je viens de comprendre que ce sont les journalistes qui vous soufflent des questions depuis tout à l’heure », a lancé avec le sourire le député des Hauts-de-Seine, avant d’ajouter : « Ma réponse est non, mais c’est une vraie question, et je n’en veux pas à la journaliste qui t’a demandé de la poser. »
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« Vous savez qu’en France, c’est le président de la République qui choisit le Premier ministre », a poursuivi Gabriel Attal. Et de voir l’élève le relancer, comme le ferait un intervieweur : « En fonction des élections législatives… ».
Ce qui, comme le montre la vidéo ci-dessus, n’a pas manqué de surprendre la délégation accompagnant le Premier ministre. Pour l’heure, il est effectivement impossible de répondre à la question posée par cet élève, puisque le chef de l’État poursuit ses consultations en vue de trouver le candidat idéal pour Matignon. Raison pour laquelle il reçoit à l’Élysée ce lundi Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, ainsi que ses prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy.
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