Politique

Cette option sportive qui s’offre à Barnier juste après son départ de Matignon

POLITIQUE – Tout schuss vers un nouveau point de chute ? Après le départ de Michel Barnier de Matignon ce vendredi 13 décembre, une hypothèse circule dans la presse concernant l’avenir du Savoyard. À en croire Le Parisien, mais aussi Le Dauphiné Libéré, l’ex-Premier ministre pourrait bien se retrouver à la tête du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) pour les JO 2030.

Objectif : partager la charge pendant quelques mois avec le biathlète Martin Fourcade, déjà pressenti pour endosser le rôle de « Tony Estanguet des montagnes ». Une solution qui permettrait aux différents acteurs impliqués de débloquer la situation à l’égard de la présidence du COJOP, dans la mesure où le Pyrénéen (adoubé par Emmanuel Macron) fait l’objet de réserves, notamment de la part de Laurent Wauquiez, ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui suit de près ce qui se passe en coulisses.

Le sextuple champion olympique de biathlon, qui a rangé ses skis en 2020, est tout simplement le sportif français le plus titré des JO. Si son palmarès lui offre une légitimité sportive incontestable, il se heurte aux réticences du patron des députés LR et de ses relais rhônalpins, officiellement en raison d’un potentiel conflit d’intérêts en lien avec ses sponsors.

« Barnier coche toutes les cases »

Également impliqué en qualité de président de la région Paca (où se dérouleront les épreuves de glace), Renaud Muselier préférait également une autre candidate : la skieuse Marie Martinod. Or, embarquer Michel Barnier dans un ticket à durée déterminée permettrait à la fois de rassurer les détracteurs de Martin Fourcade, tout en sauvant la candidature du biathlète, qui bénéficie du soutien de l’Élysée. Avec, comme modèle, le duo Bernard Lapasset-Tony Estanguet pour les Jeux Olympiques de Paris. Et, sur le papier, un argument de poids : Michel Barnier, qui a eu à entrer dans le dossier lors de son passage à Matignon, a occupé un poste similaire lors des JO d’Albertville.

« Michel Barnier coche toutes les cases du cadre que l’on a fixé pour le profil du président du COJOP. Il est l’incarnation de la sobriété sur le plan financier et environnemental. Il a approfondi le sujet depuis trois mois à Matignon et a déjà organisé les JO en 92 avec Jean-Claude Killy », s’enflamme dans le Dauphiné Libéré Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. « L’urgence est de sortir de l’impasse dans un dossier bloqué par les antagonismes », renchérit son conseiller spécial montagne et Jeux olympiques, Gilles Chabert. Restent deux inconnues : Michel Barnier a-t-il le souhait de relever ce défi ? Et Martin Fourcade accepterait-il de partager sa candidature en duo ? Quoi qu’il en soit, une nouvelle aventure s’offre d’ores et déjà à l’ex-Premier ministre.

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