Politique

Cette question de Sarah Knafo à Stéphane Séjourné choque au Parlement européen

POLITIQUE – Des propos qui choquent. L’eurodéputée de Reconquête ! Sarah Knafo a provoqué l’indignation ce mardi 12 novembre lors de l’audition de Stéphane Séjourné, nommé au poste de vice-président sur la stratégie industrielle à la Commission, mais qui doit encore recevoir le feu vert du Parlement européen.

Sarah Knafo, membre du groupe L’Europe des nations souveraines (ENS), a taclé Stéphane Séjourné, proche d’Emmanuel Macron, et le « bilan politique » français. « Par votre faute nous avons l’énergie la plus chère du monde. (…) La moindre minuscule PME est supposée s’y connaître en droit autant qu’un avocat au barreau de New York », a-t-elle notamment pointé.

« Pourtant votre première tâche, je vous cite, sera “d’intégrer la perspective de genre en mettant plus de femmes dans les conseils d’administration”. L’élément clé de votre stratégie sera et je cite toujours : “la neutralité climatique avec un pacte pour une industrie propre visant à accélérer la décarbonation”. Quelle ambition », a-t-elle attaqué.

« Des quotas de transsexuels »

Mais c’est la suite de ses propos qui ont provoqué la bronca. « Voilà qui va nous sauver des Chinois et des Américains. Allez vous imposer des quotas de transsexuels dans les usines ? Vous n’en êtes plus très loin », a-t-elle lâché. Tout de suite, ces propos enflamment l’assemblée. Stéphane Séjourné lui-même fronce les sourcils. Mais au moment de reprendre la parole, l’ex-ministre des Affaires étrangères ne rebondit pas.

Sur les réseaux sociaux en revanche, l’indignation se poursuit. L’eurodéputée socialiste Emma Rafowicz a écrit sur X : « Quelle honte ! Climato-sceptique, sexiste, transphobe : l’extrême-droite n’en finit pas d’étaler sa haine au Parlement européen et de faire honte à la France. Nous défendons la République et son projet universel d’égalité. Vous continuez de vouloir la détruire. »

L’écologiste Mélissa Camara a réagi dans un communiqué, demandé des sanctions. « Face à leur haine, ne rien laisser passer », ajoute-t-elle dans un tweet. Sa collègue Majdouline Sbai s’est dite « extrêmement choquée ». L’eurodéputée belge Saskia Bricmont a aussi dénoncé : « La transphobie est un crime et n’a pas sa place au Parlement. »

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