Cité pour Matignon, Bayrou se dit prêt à « aider à ce qu’on sorte de tout cela »
POLITIQUE – Le plan B ? Pressenti – parmi d’autres – au poste de Premier ministre après la censure de Michel Barnier, le président du MoDem François Bayrou s’est dit prêt, ce dimanche 8 décembre, à « aider » à résoudre la crise politique, sans pour autant se déclarer formellement candidat à Matignon.
« On ne peut pas continuer comme ça : si je peux aider à ce qu’on sorte de tout ça, je le ferai », a déclaré le maire de Pau à plusieurs médias, lors d’une inauguration dominicale dans sa ville. Souvent cité pour succéder à Michel Barnier, François Bayrou n’a pas donné corps aux rumeurs, déclarant seulement que « ce sont les événements qui vont maintenant décider ».
Quatre jours après la chute du gouvernement Barnier, les spéculations vont bon train sur l’identité de son successeur. Le choix dépend d’Emmanuel Macron, qui a entrepris de consulter à l’Élysée les principales forces politiques du pays, à l’exception de l’extrême droite. La France insoumise a décliné l’invitation du chef de l’État.
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Parmi les personnalités souvent citées dans la presse, le profil de François Bayrou présente des atouts indéniables. Vu les réactions depuis la motion de censure, la personnalité du centriste pourrait par exemple être moins urticante pour les socialistes qu’un responsable de droite ou un membre du parti présidentiel. Or, le parti à la rose envoie des signes d’ouverture au bloc central depuis plusieurs jours pour lui permettre d’élargir sa base et sortir des griffes du Rassemblement national.
Quoi qu’il en soit, de nombreux responsables pressent le président de trancher rapidement, alors que le pays n’a toujours pas de budget pour 2025. « C’est une situation que pas un citoyen français ne peut accepter de voir perdurer ou se complexifier », a lui même souligné François Bayrou.
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