Politique

Darmanin fait un décompte inquiétant des agressions au cours de la campagne

POLITIQUE – Campagne sous haute tension. Quelques jours après l’agression de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et son équipe à Meudon, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a profité du climat tendu à l’approche du second tour pour faire le point sur ces comportements violents.

Au micro de BFMTV ce vendredi 5 juillet, le ministre en campagne pour les législatives a annoncé que 51 agressions physiques « parfois extrêmement graves » avaient eu lieu contre des militants ou des candidats. Un chiffre particulièrement impressionnant du fait de la « courte » période de cette campagne des législatives anticipées.

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Menée dans « une France à vif », la campagne a conduit à « plus d’une trentaine d’interpellations », de « profils extrêmement variés », d’après le ministre de l’Intérieur. Il indique d’ailleurs que les agressions ont visé « tous les côtés » de l’échiquier politique. « Des candidats RN ont été violemment agressés », tout comme « des candidats de gauche ». Et « une ministre Prisca Thevenot », a vu son équipe être prise à partie, a-t-il également rappelé.

Presque ironiquement, le ministre a précisé qu’il ne comptait « même pas les agressions verbales ».

Forte mobilisation policière dimanche

Preuve que les exemples d’agressions se multiplient, mais pas toujours de la manière dont on peut l’imaginer, le maire PCF de Bonneuil, dans le Val-de-Marne, a dénoncé jeudi l’agression violente de deux mères de famille devant une école. Les responsables ont été décrits par ce maire comme des « colleurs d’affiches du RN » et leur candidate aux législatives, Anne-Gaëlle Sabourin. Des plaintes devaient d’ailleurs être déposées ce vendredi matin, pour cette agression verbale avec menaces à l’aide d’une matraque télescopique contre des mamans et des agentes de la Ville.

Conscient de l’enjeu sécuritaire pour le bon déroulement du scrutin du second tour dimanche, Gérald Darmanin en a profité pour annoncer que les forces de l’ordre seront fortement mobilisées pour pallier d’éventuels débordements après l’annonce des résultats à 20 heures. Dans cette optique, ce sont donc 30 000 policiers et gendarmes qui seront mobilisés. Dont 5 000 rien qu’à Paris.

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Le locataire de la place Beauvau redoute « des débordements dimanche, qui viendraient plutôt de l’ultragauche », faisant ici référence à la manifestation annoncée − avant d’être annulée par le préfet de Paris− d’antifascistes qui appelaient à se réunir devant l’Assemblée nationale au soir du second tour.

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