Politique

Deffontaines n’a pas laissé passer l’attaque de Bardella sur ses ancêtres politiques

POLITIQUE – Il a vu rouge. Le candidat du parti communiste a profité d’un nouveau débat télévisé entre les principales têtes de liste aux élections européennes, lundi 27 mai au soir, pour attaquer le président du Rassemblement national Jordan Bardella.

Léon Deffontaines l’a accusé à plusieurs reprises, vote à l’appui, d’être le « faussaire de la question sociale »… Avant de lui rappeler l’origine de son parti au détour d’un échange particulièrement tendu. Alors qu’il demandait aux représentants de l’extrême droite sur le plateau de pouvoir s’exprimer, Jordan Bardella l’a rapproché de Staline en lui demandant de ne pas faire de « leçon de démocratie. »

« C’est vous monsieur Staline qui dites ça ? 150 millions de morts le communiste, ça commence à faire cher non ? », a notamment lancé celui qui domine la course dans les sondages. Réponse de Léon Deffontaines : « l’héritage de mon parti en France c’est Manouchian au Panthéon, et vous, c’est Pétain à l’île d’Yeu. »

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Une référence cinglante aux origines du Rassemblement national dont l’ancêtre, le Front national, a été fondé en 1972 par des anciens collaborationnistes et Waffen SS autour de Jean-Marie Le Pen.

Lundi, déjà, les dirigeants du parti d’extrême droite s’étaient attirés les foudres de leurs adversaires en célébrant la « journée nationale de la Résistance » sur les réseaux sociaux. Marine Le Pen a par exemple rendu hommage « aux soldats de l’ombre qui ont permis par leur engagement et leur sacrifice de sauver l’honneur d’une nation et de porter l’espérance de tout un peuple. »

Valérie Hayer, la cheffe de file du camp présidentiel, avait alors porté la réplique en répondant que « les héros français de la Résistance ont sacrifié leur vie pour lutter contre ceux » dont le Rassemblement national est « l’héritier politique. »

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