Deuxième jour et première absence de Marine Le Pen à son procès
JUSTICE – Après l’absence remarquée du père, celle de la fille. Au deuxième jour de son procès et celui du Rassemblement national, qui répondent de détournement des fonds du Parlement européen pour payer des salariés du parti, Marine Le Pen n’était pas là ce mardi 1er octobre. Un schéma auquel il faudra s’habituer au cours des prochaines semaines.
En cause ? Le discours de politique général du nouveau Premier ministre Michel Barnier, attendu à 15 heures à l’Assemblée nationale. Un événement que Marine Le Pen ne veut pas manquer malgré le procès à haut risque pour elle puisqu’elle risque une peine d’inéligibilité. La présidente du groupe RN sera même la première à prendre la parole après le chef du gouvernement.
Ces allers-retours entre le Parlement et le tribunal correctionnel de Paris vont se multiplier d’ici au 27 novembre pour la dirigeante, partagée entre la nécessité d’assister à son procès et le besoin d’exister à l’Assemblée nationale où une rentrée politique plus que chargée s’annonce.
L’interrogatoire prévu le 14 octobre
Ce qui est certain, c’est que dès mercredi, la triple candidate à l’élection présidentielle française est attendue à la barre pour s’exprimer dans le cadre du déroulé de ce procès où toutes les parties doivent être entendues par la cour après le traditionnel rappel des faits. Elle pourrait donc louper la première séance de questions au gouvernement de la nouvelle équipe.
Quant à son interrogatoire, il est déjà programmé sur trois jours, lundi 14, mardi 15 et mercredi 16 octobre. Une semaine plus tard, le 21 octobre, elle devra choisir entre se rendre au tribunal ou assister aux premiers débats dans l’hémicycle sur le projet de budget de l’État pour 2025.
À son arrivée au tribunal, ce lundi, Marine Le Pen s’est montrée confiante assurant « aborder ce procès avec beaucoup de sérénité » et être en possession d’« arguments extrêmement sérieux » à opposer à l’accusation. La députée RN est notamment jugée pour détournement de fonds publics et complicité de détournement de fonds publics. Et risque donc jusqu’à dix ans d’emprisonnement et un million d’euros d’amende.
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