En pleine confusion, Biden et sa campagne assurent qu’il reste en lice pour battre Trump
ETATS-UNIS – Il s’accroche coûte que coûte à sa candidature. Le président américain Joe Biden reste « absolument » dans la course à la Maison Blanche, a affirmé ce vendredi 19 juillet sa directrice de campagne. « Joe Biden est plus déterminé que jamais à battre Donald Trump », a affirmé Jen O’Malley Dillon, à la chaîne MSNBC.
« Le président est le chef de notre campagne et du pays », a-t-elle ajouté. « Il est clairement (…) la meilleure personne pour affronter Donald Trump ». « Vous l’avez directement entendu de la bouche du président encore et encore : il se présente pour gagner, il est notre candidat et il va être notre président pour un second mandat », a-t-elle insisté.
Interrogée sur les doutes des membres du camp démocrate ces dernières semaines, la responsable a reconnu les difficultés. « Nous avons constaté, c’est indéniable, une certaine baisse dans le soutien, mais c’est un mouvement de petite ampleur », a-t-elle affirmé. Quant au fait que le président américain soit atteint du Covid, ses symptômes se sont « améliorés de manière significative », même s’il continue de prendre un traitement, a indiqué Kevin O’Connor, médecin de la Maison Blanche.
Prêt à repartir en campagne
Après sa prestation calamiteuse lors du débat contre Donald Trump le 27 juin dernier, Joe Biden veut rassurer. Actuellement à l’isolement, il a confirmé ce vendredi dans un communiqué reprendre sa campagne dès la semaine prochaine, critiquant son adversaire au passage. La vision lugubre de Donald Trump pour l’avenir ne représente pas qui nous sommes en tant qu’Américains (…), a-t-il insisté.
Malgré le ton combatif du président, les critiques se multiplient. Pas moins de sept élus de la Chambre des représentants et un troisième sénateur l’ont appelé ces dernières 24 heures à laisser la place à un candidat ou une candidate plus jeune.
Ces derniers jours, des fuites anonymes dans les médias américains ont fait état d’un possible changement d’état d’esprit de Joe Biden, qui serait devenu plus réceptif aux inquiétudes de ses alliés.
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