Et si Anne Hidalgo démissionnait de la mairie de Paris pour ce très haut poste à l’Onu…
POLITIQUE – Du conseil de Paris aux Nations Unies ? Anne Hidalgo ne briguera pas de troisième mandat à la tête de la capitale, comme annoncé de longue date. La socialiste affine d’autres projets à désormais un an des élections municipales. Direction : la scène internationale.
Selon plusieurs médias l’édile est candidate au poste de Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. Une fonction prestigieuse occupée depuis 2016 par l’Italien Filippo Grandi. La Tribune dimanche, qui dévoile l’information ce 20 avril, affirme même qu’Anne Hidalgo bénéficie déjà du soutien d’Emmanuel Macron, donc de la France, dans sa démarche.
Pour l’heure, la maire de Paris, qui a souvent pris soin d’entretenir une certaine stature internationale, autour des Jeux olympiques ou grâce à ses politiques climatiques, reste muette en public sur son avenir. Mais, au Parti socialiste, personne ne semble vraiment surpris par cette potentielle trajectoire.
Et si Hidalgo démissionnait fin décembre…
Une source chez les roses nous parle de « rumeur très crédible », puisqu’elle circule depuis plusieurs mois. Gabrielle Siry-Houari, adjointe au maire dans le 18e arrondissement, estime pour sa part qu’Anne Hidalgo a une « légitimité incontestable » pour le poste. « Ce serait une grande fierté pour la France », nous dit-elle, sans confirmer ni infirmer la candidature de celle dont elle est proche. La voie est donc toute tracée ? Pas si vite.
Si elle confirme sa volonté de briguer le Haut-Commissariat chargé de coordonner l’action internationale en matière de protection des réfugiés et de trouver des solutions durables à leur situation, la socialiste va devoir résoudre un problème de calendrier. Filippo Grandi quitte effectivement son poste à la fin de l’année, officiellement le 31 décembre 2025.
Son ou sa successeure doit donc entrer en fonction, après nomination par l’Assemblée générale de l’ONU, le 1er janvier. Or, le mandat de la maire de Paris ne sera pas terminé, les prochaines élections municipales étant prévues au printemps 2026. Plusieurs questions se posent alors : Anne Hidalgo pourrait-elle cumuler deux mandats pour quelques mois ? Pourrait-elle demander à n’entrer en fonction que quelques mois après ? Ou sera-t-elle contrainte de quitter plus tôt que prévu l’Hôtel de ville de la capitale ?
Ce dernier cas de figure, le plus sensible, obligerait une élection au sein du conseil municipal pour la remplacer quelques semaines. Son premier adjoint Patrick Bloche, fidèle lieutenant, pourrait alors tenir la corde pour assurer la transition jusqu’aux municipales. « Il a l’expérience et la capacité. Ce serait très logique », affirme un proche de la maire au Parisien. De là à dire que la fin est Bloche…
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.