Fayard attaque MediaTransports en justice pour la forcer à faire la pub de Bardella
POLITIQUE – Un ultime coup de comm’ à la veille de la sortie en librairies ? Alors que Ce que je cherche, le livre de Jordan Bardella, sort ce samedi 9 novembre, son éditeur, Fayard, a fait savoir qu’il attaquait en justice MediaTransports, la régie publicitaire de la SNCF notamment. L’objectif : contester le refus de la régie de faire de la publicité dans les gares au fameux ouvrage.
C’est ce qu’ont expliqué Fayard, dans un communiqué diffusé ce vendredi 8 novembre, et la médiatique avocate Sarah Saldmann, qui se trouvait à l’antenne d’Europe 1 (une autre composante de l’empire Bolloré), chez Cyril Hanouna.
« Les Éditions Fayard ont saisi aujourd’hui, via la société Hachette Livre et ses conseils, maîtres Sarah Saldmann et Christian Charrière-Bournazel, le tribunal de commerce de Paris afin de faire valoir leurs droits et de contraindre la régie MediaTransports à exécuter son contrat de diffusion », peut-on notamment lire dans le communiqué diffusé par l’éditeur du président du Rassemblement national.
Pour rappel, le 28 octobre dernier, MediaTransports avait expliqué, en se fondant sur ses « principes de neutralité », qu’elle n’afficherait pas de publicités pour le livre puisque celui-ci était écrit par une personnalité politique en exercice.
Comme au moment de l’annonce du refus de MediaTransports, les soutiens de Jordan Bardella dénoncent « une atteinte grave à la liberté d’expression », comme on peut le lire dans le communiqué de Fayard. Et à nouveau, celui-ci dénonce d’ailleurs une « soumission à la pression des syndicats », assurant que « la couverture du livre de monsieur Bardella, support de cette campagne de communication, ne comporte aucune prise de position politique ».
Part importante de l’imposant plan de communication prévu par Fayard pour promouvoir les « mémoires » de Jordan Bardella (qui, rappelons-le, est âgé de 29 ans et n’a jamais exercé d’autre métier qu’en politique), la campagne prévoyait environ 500 affiches réparties dans une cinquantaine de gares françaises, dont une douzaine à Paris, à partir de la fin du mois.
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