Politique

Fervent opposant à la réforme des retraites, Charles de Courson vise le perchoir

POLITIQUE – Il a beaucoup fait parler de lui pendant les débats sur la controversée réforme des retraites. Le député centriste Charles de Courson est candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, promettant d’être le « garant de son bon fonctionnement » dans une « période inédite et chaotique ».

« Dans cette période inédite et chaotique, il est fondamental que le président de l’Assemblée nationale soit le garant de son bon fonctionnement, de la dignité et de la profondeur des débats et qu’il ne soit pas au service de coalitions partisanes, parfois contradictoires et animées par le seul objectif de se distribuer les postes entre eux », affirme Charles de Courson, 72 ans, dans un communiqué publié ce lundi 15 juillet.

« C’est dans ce contexte que j’ai déclaré ma candidature à la présidence de l’Assemblée Nationale car je crois profondément à l’importance du rôle du Parlement pour préserver une démocratie parlementaire, notamment dans sa mission de contrôle, dans le respect de notre Constitution et d’un indispensable pluralisme politique », poursuit-il.

Passionné de questions budgétaires, le député de la Marne élu sans discontinuer depuis 1993 a accédé à une certaine notoriété en s’opposant farouchement à la réforme des retraites, au point que sa permanence parlementaire à Vitry-le-François, dans la Marne, avait été vandalisée dans la nuit du 20 au 21 mai 2023.

Yaël Braun-Pivet veut conserver son siège

Charles de Courson était membre lors de la précédente mandature du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), qui doit se réunir mardi ou mercredi pour se reformer et élire son président.

Quatorze de ses anciens membres ont été réélus et devraient continuer d’y siéger, et il devrait accueillir de trois à six nouveaux membres, selon les sources. Le député de Saint-Pierre-et-Miquelon, Stéphane Lenormand, devrait en prendre la tête.

La candidature de Charles de Courson pourrait recueillir des voix de différents bancs de l’Assemblée. « Ça devient une vraie option un peu de tous les bords », assurait vendredi une source parlementaire.

De son côté, la présidente sortante, Yaël Braun-Pivet, entend conserver son siège, mais la gauche ne compte pas lui faire de cadeau. « Nous ne la soutiendrons pas », a notamment prévenu ce lundi le Premier secrétaire du PS Olivier Faure sur France 2.

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