« Il est sur votre bureau » : ces dossiers que Gabriel Attal a laissés à Michel Barnier
POLITIQUE – « Des mesures devaient être présentées cet été, elles sont sur votre bureau Monsieur le Premier ministre ». C’est par ces mots que Gabriel Attal a souhaité passer le relais au nouveau Premier ministre Michel Barnier ce jeudi 5 septembre, sur le perron de Matignon.
Une formule symbolique, mais qui cache une réalité bien réelle pour le nouveau locataire de Matignon, chargé de reprendre une série de dossiers laissés en suspend par la situation politique des dernières semaines.
Dans ces mots de départs, le Premier ministre sortant a tout de suite voulu orienter son successeur sur les chemins de l’école, « mère des batailles », selon lui. Avant de laisser la parole à Michel Barnier, l’ancien ministre de l’Éducation nationale a déclaré que s’il devait lui faire une seule demande, « ce serait de continuer à faire de l’école de la République une priorité », car « c’est l’assurance-vie de la République ».
Après huit mois d’action en tant que chef du gouvernement, Gabriel Attal a ensuite énuméré les autres dossiers abandonnés après la dissolution de l’Assemblée nationale au début de l’été. « Nous avons engagé des chantiers structurants, pour mettre notre pays en mouvement et répondre aux attentes profondes des Français : répondre à l’urgence que le travali paye mieux, avec le chantier de la désmicardisation », a commencé à lister le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la Ve République.
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
« Des mesures devaient être présentées cet été, elles sont sur votre bureau Monsieur le Premier ministre », a-t-il lancé à son successeur sur l’un des premiers dossiers lancé par Gabriel Attal à son arrivée à Matignon.
Santé, « délitement » de la jeunesse…
Après avoir abordé le sujet de l’école en profondeur, Gabriel Attal s’est attardé sur d’autres services publics de l’État, évoquant notamment « la santé » et « l’enjeu majeur de l’accès au soin ».
« Là aussi, nous avons engagé des choses, pris des décisions et notamment un train de simplification inédit pour des procédures médicales du quotidien, pour libérer du temps médical aux médecins et renforcer l’accès aux soins dans les territoires », a poursuivi celui qui occupe désormais le poste de président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale.
Dans son discours, il a également cité le travail réalisé ces derniers mois pour « doubler le nombre d’étudiants en médecine d’ici 2027 ». Un dossier, rappelle-t-il, « qui devait être présenté cet été, il est sur votre bureau Monsieur le Premier ministre ».
Face au « délitement » et une « forme de violence débridée » d’une partie de la jeunesse, Gabriel Attal a poursuivi cette liste non exhaustive en citant l’élaboration, en collaboration avec les parlementaires et des membres de la société civile, d’un « projet de loi qui répond profondément à ce besoin d’autorité ».
« Ajouter ma propre valeur ajoutée »
Le Premier ministre sortant a conclu en évoquant l’élaboration ces derniers mois d’un « plan national d’adaptation au changement climatique ». Un nouvel exemple pour lequel Gabriel Attal a usé de la formule : « ce plan national, qui devait être présenté cet été, il est sur votre bureau Monsieur le Premier ministre »
Au moment de prendre la parole, Michel Barnier a tout suite voulu réagir à cette épaisse pile de dossier qui l’attend dans son bureau de Matignon. « J’ai bien aimé la manière dont vous m’avez dit que mon bureau… Je l’ai trouvé un peu vide d’ailleurs tout à l’heure, mais j’ai compris qu’il y avait des tas de projets de loi en suspend qui n’avaient pas été menés à bien », a glissé avec malice le nouveau Premier ministre.
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Avant de conclure par une pirouette : « Bien sûr je vais les reprendre car il y en a plusieurs auxquels je tiens, mais vous me permettrez peut-être d’ajouter ma propre valeur ajoutée ».
À voir également sur Le HuffPost :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.