Politique

La députée Violette Spillebout « choquée » par des affiches des jeunes communistes lillois

POLITIQUE – Cette campagne « appelle à la haine » selon elle. La députée Renaissance Violette Spillebout a dénoncé ce dimanche 14 avril des affiches de la section lilloise des jeunes communistes contre les soutiens à l’accord de sécurité entre Paris et Kiev.

« Qui va aller mourir en Ukraine ? » questionnent ces affiches relayées sur X par la députée. Dessus, le visage de personnalités politiques ayant apporté leur soutien à la stratégie française d’aide à l’Ukraine.

« Je dénonce le ciblage et l’incitation à la haine des affiches des Jeunes communistes du Nord », a affirmé sur X la députée.

Violette Spillebout a indiqué à l’AFP avoir eu un échange avec le secrétaire national du PCF Fabien Roussel et qu’elle ne comptait pas porter plainte pour le moment.

« Je confirme tout mon soutien aux engagements portés par le président de la République pour la défense de l’Ukraine et des Ukrainiens », a de nouveau affirmé Violette Spillebout sur X.

Le Parti communiste français condamne la campagne

Ces affiches, placardées samedi à Lille, ciblent « les élus qui ont engagé la France dans une escalade guerrière », a expliqué auprès de l’AFP Noam Peter, secrétaire fédéral des jeunes communistes du Nord, désignant notamment Raphaël Glucksmann (Place publique), Éric Ciotti (LR) ou encore Victor Catteau (RN).

Nous souhaitions « mettre en exergue que ceux qui décident la guerre ne sont pas ceux qui la font. Ce n’est pas une campagne de haine, c’est une campagne de choc », a-t-il affirmé.

Le Parti communiste français a condamné cette campagne d’affichage, la qualifiant d’« inadmissible et insultante », a réagi auprès de l’AFP Igor Zamichiei, coordinateur du comité exécutif national du PCF. « Ce n’est pas notre façon de faire de la politique », a-t-il insisté.

Le Parti socialiste lillois a également dénoncé cette campagne dans un communiqué. « Nous sommes persuadés que si nous voulons encore des débats démocratiques dignes avec les citoyens, et qu’ils s’intéressent à la chose publique, ce type de campagne n’a pas sa place dans la vie politique », a-t-il estimé.

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