Politique

La « trêve » de Macron ne s’applique pas aux ministres, convoqués par Attal ce mercredi

POLITIQUE – La « trêve olympique et politique » décrétée par le président de la République ne s’applique pas à ses ministres et au premier d’entre eux, Gabriel Attal. Bien que démissionnaire, le chef du gouvernement reçoit ce mercredi 31 juillet son équipe pour un point d’étape sur les Jeux olympiques.

Depuis le 16 juillet, date à laquelle Emmanuel Macron a accepté la démission de son Premier ministre, le gouvernement ne gère plus que « les affaires courantes ». Celles qui sont « nécessaires au bon fonctionnement ordinaire de l’Administration » sans initiative nouvelle et celles qui relèvent de l’urgence. Dans quelle catégorie le chef du gouvernement range-t-il ce « point d’étape sur le déroulement des Jeux Olympiques »? Contacté par Le HuffPost, le cabinet de Gabriel Attal n’a pas donné suite. Les ministres sont attendus à partir de 14h25 à Matignon.

Toutefois sur le papier, rien ne semble interdire un point d’étape avec ses troupes pour s’assurer de la bonne gestion de l’évènement sportif majeur de l’année. Le jour de la cérémonie d’ouverture, le Premier ministre avait participé avec son ministre des Transports à une cellule de crise face au sabotage des lignes SNCF.

Macron à Brégançon, Attal très présent

Même si le gouvernement est démissionnaire, il peut aussi être convoqué en Conseil des ministres par Emmanuel Macron, mais avec un ordre du jour restreint. En cas de contestation de l’action du gouvernement pendant la période démissionnaire, le Conseil d’État peut être saisi. Une alerte a d’ailleurs déjà été formulée par le numéro 1 du PS Olivier Faure, inquiet de certaines nominations décidées après le 16 juillet.

Alors que le chef de l’État s’est retiré au fort de Brégançon (même si des allers-retours pour certaines épreuves ne sont pas exclus), son Premier ministre est très présent depuis le début des Jeux et a été aperçu lors de plusieurs épreuves. Il a notamment assisté au premier sacre de Léon Marchand dimanche 28 juillet.

En parallèle, Gabriel Attal occupe sa fonction de président du groupe Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance) à l’Assemblée nationale. Mardi 30 juillet, les députés macronistes ont débattu d’un « pacte d’action pour les Français », regroupant une série de propositions et quelques sujets de discussions « possibles » avec d’autres groupes d’opposition dans l’objectif, encore flou et lointain, d’une possible coalition à l’Assemblée nationale.

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