Politique

Le ministre de la Santé défend le choix de Véran de se tourner vers la médecine esthétique

POLITIQUE – « C’est aussi utile ». Invité dans l’émission « Dimanche en politique » sur France 3, ce dimanche 24 mars, le ministre de la Santé Frédéric Valletoux a défendu le choix de son prédécesseur, Olivier Véran, de se reconvertir dans la médecine esthétique après avoir débuté dans la neurologie.

Rappelant d’abord que l’ancien porte-parole du gouvernement rejoignait la « médecine esthétique » et non la « chirurgie esthétique », Frédéric Valletoux a rappelé que le choix d’Olivier Véran « lui appartient », comme vous pouvez l’entendre dans la séquence ci-dessous.

« L’important c’est qu’il retourne vers la médecine. Je connais beaucoup de médecins qui sont partis – pas simplement parce qu’ils sont passés par la politique – qui sont partis fait autre chose », a ensuite taclé Frédéric Valletoux, en déplorant « des dizaines et des dizaines de milliers » d’abandons dans le secteur.

Réponse sévère aux détracteurs d’Olivier Véran

Puis, à l’adresse des médecins très virulents envers Olivier Véran depuis l’annonce de sa reconversion, il a asséné : « Les médecins ne peuvent pas d’un côté – je parle pour ceux qui le critiquent – réclamer leur liberté totale d’exercer là où ils veulent, quand ils veulent, au rythme où ils veulent… Et ensuite critiquer celui qui après avoir été médecin et ayant fait de la politique choisit de consacrer une petite partie de son temps à la médecine ».

Vivement critiqué par de nombreuses voix au sein de la communauté médicale et soignante, l’ex-porte-parole du gouvernement d’Élisabeth Borne est toutefois dans son bon droit. La Haute Autorité de transparence de la vie politique a validé jeudi sa décision, n’y voyant pas de risque d’un point de vue déontologique.

Mais pour les détracteurs d’Olivier Véran, c’est surtout le symbole d’un ancien ministre qui se reconvertit dans une clinique privée (et prisée des influenceurs) au moment où l’hôpital public traverse une profonde crise qui passe mal. D’autant plus quand le neurologue de profession abandonne son secteur d’origine, pourtant en grande demande de professionnels supplémentaires.

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